There's worse than the game of musical chairs: the Leap Frog test, an old classic brainstorming or empirical trial and error, depending on your character.
Or how to switch frogs to the opposite side within 2 minutes and a couple of clicks, without being blocked.
Pour ma part, je trouve l'idée plutôt cohérente. Un prix plus qu'accessible pour les tickets (15 euros) et les deux derniers vendus aux enchères, avec produit de la vente reversé à une association caritative.
L'idéal aurait été certes de choisir l'association avant et, dans la foulée, de lui donner un coup de projecteur. Quand on sait à qui on donne, c'est mieux. La bonne idée est donc perfectible, mais elle a le mérite d'avoir été pensée. Plus de 600 euros pour 2 tickets, ça donne un bon baromètre de la côte de l'organisateur, un joli coup de pub au gagnant et une contribution caritative plus qu'honorable.
*shmoozing: Découvrir ce que vous pouvez faire pour quelq'un d'autre. Discovering what you can do for someone else. Definition by Darcy Rezac in The Frog and the Prince
Une de mes blagues préférées est celle du Paradoxe de la petite cuillère (souvenez-vous !).
Aux vues des résultats scientifiques que je viens de lire, j'ai décidé de lui donner une seconde jeunesse.
- A ton avis, qu'est-ce qui enivre les êtres humains : ouvrir une bouteille de vin ou la boire ? - C'est évident, c'est en ouvrir une. La preuve : tant qu'on n'a pas ouvert la bouteille, on n'est pas soul. - Alors, pourquoi on la boit ? - Juste pour indiquer quand il faut en ouvrir une autre.
Nous sommes samedi et ce soir vous allez probablement boire -- un peu, ou plus que de raison, et pas que de l'eau mais peu importe, voila de quoi gâcher votre soirée et celle de vos amis :-)
Des chercheurs Grenoblois ont présenté hier au ministère de la Santé une étude qui bouleverse tous les dogmes de la psychologie du buveur.
En résumé et pour faire vite : l'alcool aurait un effet d'auto-suggestion si puissant qu'il serait capable d'enivrer un buveur alors qu'il est à jeun !
Je m'explique : vous faites croire à des cobayes qu'ils viennent de boire une boisson alcoolisée. Certains ont tous les symptômes de l'ivresse, de l'agressivité jusqu'aux vomissements en passant par l'hilarité.
Pour la première fois, l'importance des stéréotypes sociaux et culturels est mise en évidence : quand on croit avoir bu, on se comporte comme on a été conditionné à interpréter les effets de l'alcool.
Moralités ? 1- Tu t'es vu quand t'as bu ? Quels comportements reproduisons-nous ? Les autres nous regardent aussi, et ce sont nos comportements qui déterminent (détermineront) aussi les leurs plus tard.
2- L'excuse alcoolique ne tient plus quand on fait des "bêtises" ! Ou alors, elle est aussi recevable pour qui serait sobre mais se croirait sous l'emprise de l'alcool ? Ainsi, l'alcool serait d'autant plus à consommer avec modération, surtout si on n'en boit pas ? :-)
Cet article a été mis en bouteille le 19 septembre et débouché ce jour, anniversaire de mon père, ce héros au regard si doux. Bon anniversaire, Papa, à la tienne ;-)
C'est l'accroche pour le moins accrocheuse d'une campagne marketing Tappening qui prône l'eau du robinet dans des bouteilles réutilisables (ou en carafe), plutôt que l'eau en bouteille jetable.
C'est vrai qu'en France, contrairement aux Etats-Unis par exemple, où des entreprises achètent ce type de contenant pour leur personnel, la bouteille réutilisable personnalisable/personnalisée ne fait pas encore recette, mais ça viendra !
Ce doit être une réminiscence de la bonne vieille gourde qui doit être difficile à effacer des mémoires, parce que là-bas, même twitter a sa bonne vieille Sigg personnalisée.
Quand des millions d'américains -- c'est la même chose sur le marché français -- achètent de l'eau en bouteille parce qu'ils la jugent plus sûre, 40% de l'eau vendue en bouteille est en fait de l'eau du robinet !
Le vieux débat de la différence entre l'eau minérale naturelle, qui contient donc des minéraux et parfois quelques vertus thérapeutiques ; l'eau de source, d'origine souterraine, potable sans traitement et qui n'a aucune obligation légale de stabilité de sa composition ; et l'eau du robinet, finalement plus contrôlée que l'eau de source et qui répond à des critères réglementaires strictes après traitements. Note : N'en déplaise aux embouteilleurs, en janvier 2007, l’Ademe a publié une note soulignant que "l’eau potable au robinet (en France) est 100 à 1000 fois plus écologique que l’eau minérale en bouteille". Et, à fin mars 2008, les eaux plates (non aromatisées) affichaient un recul
de 6,1 % en volume et de 1,6 % en valeur, selon les chiffres publiés
par l'institut Nielsen.
Rohit décrit parfaitement pourquoi cette campagne "Drinking problem" est efficace et virale (la preuve!) "Tous les critères de la viralité sont là ... non seulement c'est une bonne cause à soutenir, mais elle donne un excellent sujet de discutions."
En matière d'information et de rumeurs, il faut en prendre et en laisser.
Celles contenues dans cet article sont tellement incroyables qu'il y a sûrement un juste milieu correspondant à une réalité.
Parfois, pour prendre conscience d'une réalité, il faut une loupe et des comparaisons légèrement saugrenues pour servir autant un enjeu collectivement important que notre propre capacité à réfléchir sur nos actes individuels.
Un personnage virtuel de Second Life consomme chaque année autant d’électricité qu’un Brésilien et 10 fois plus qu’un Camerounais. (source)
Une recherche Google équivaut à l’énergie consommée pendant une heure par une ampoule à économie d’énergie (via)
Chaque année, les plus grands datacenters font tourner 14 centrales électriques. Entre 2000 et 2005, leur consommation d’électricité a doublé (via)
Bon, cela ne veut pas dire qu'il faut tout arrêter et devenir des intégristes de la traque de l'empreinte carbone; mais, a minima, savoir de quel engrenage nous sommes tous responsables, collectivement et sur lequel nous avons un pouvoir d'agir, individuellement.
Note personnelle : Je précise ici à mon fils-le médecin que non, "Eteindre toutes les lumières, en plus, ça économise l'énergie" n'est pas un protocole retenu par l'académie parentale pour l'opération "faire une boum dans le garage" !
Quant à toi, mon fils-l'avocat, de la même façon, "mais, je ne gaspille pas l'eau, j'arrose les plantes" quand on est pris en flagrant délit de bombardage au pistolet à eau, n'est pas une objection recevable !
Et pour que les choses soient bien claires, comme de l'eau de roche, je précise également aux plus grands qu'avoir une conscience écologique n'oblige pas à devenir des barbons ennuyeux, sentencieux et donneurs de leçon. Si votre conscience écologique ne vous interdit pas le sens de l'humour, n'hésitez pas à rejoindre les 700 pionniers du groupe "Economisez l'eau ... buvez du Bordeaux" ;-)
Hannibal! The one from the A Team. I love it when a plan comes together!
It's on the way! Soon, a very basic script will warn if I write about attaching documents but forget to actually attach them on my GMail.
Once upon a time, in the previous century, I quite appreciated this feature when I used IncrediMail. I'm glad I can use it again with GMail without downloading a FireFox script.
The GMail attachment detector couldn't yet recognize patterns like "I attached a file", "Check the attached file", but it should work when using: "I've attached..." and "I have attached".
That's the beginning of a plan coming together!
In case of, it could be great with "attaché, PJ, pièce jointe" in French! Thanks ;-)
Since yesterday, Flickr is offering a sneak peek of its my new home page.
A home page? An amazing Dashboard instead!
If you were centered on your pics only, or your friends/family only, you will appreciate the new stats feature. And with the new Explore, my favorite, at least you will discover there's a whole world inside Flickr.
Next step, a way of prioritizing who I want to see first among my
contacts, what among my groups and a menu to set the themes that I would
be interesting in to explore? That would be almost perfect ;-)
Impiaque aeternam timuerunt saecula noctem. Virgile,Géorgiques (I, 468)
Si vous lisez ce post préprogrammé, c'est que la fin du monde a été déprogrammée.
Ou alors, c'est le dernier que vous êtes en train de lire. Parce qu'à l'heure où il est publié, si vous ressentez quelques tremblements et une forte chaleur vous envahir, il est trop tard pour apprendre à survivre en milieu marrant marin.
J'ai suivi avec effarement la propagation sur Internet de la dernière rumeur en date annonçant la fin du monde pour ce matin. Celle, suisse, du Grand Collisionneur Hadronique. La précédente -- dont je me souvienne -- remontant à 1999 et aux prophéties Pacorabanesques.
Au delà de notre destin individuel, dont on connait l'issue à plus ou moins long terme, périodiquement, à intervalles plus ou moins réguliers et sans doute depuis que le monde est monde, ce qui remonte à des lustres, que l'on soit créationniste ou non, l'épée de Damoclès pointe le bout de son nez : la fin du monde est-elle pour demain ?
Sans doute un mal nécessaire qui aura permis à quelques philosophes, illuminés ou non, de ponctuer le chemin jusqu'à nous de quelques réflexions sur le devenir ou son absence ; l'ici et le maintenant ; le savoir, les sciences ; les mystères de la vie ; ceux que l'on perce, ceux qui se dispersent, ceux qui nous transpercent et avec lesquels on doit vivre en acceptant ou pas de ne pas les comprendre.
Entre se gausser de la crédulité des catastrophistes noyés sous les déchiffrages cryptocomiques de Nostradamus, et se cacher la tête dans le sable avec l'assurance de l'adolescence, persuadés d'une quasi immortalité/éternité, l'échelle de l'humanité, telle qu'on la devine, devrait nous donner, une fois encore, une leçon d'humilité.
Sur fond de Pink Floyd, l'horreur est encore plus séduisante.
La simulation de la condition humaine terrienne, quelque part entre l'infiniment grand et l'invisible minuscule, capable du meilleur comme du pire et à la merci des éléments.
Note : Que les choses soient claires, la situation n'est pas désespérée au point de foncer chez le premier libraire venu pour vous plonger dans la (re)lecture laborieuse des Particules Elémentaires Houellebecqueuses en espérant y trouver quelque lumière pour éclairer vos trous noirs.
If you are outside the Intelligence Community (wow 16 U.S agencies), you will never know if the new Social Networking A-Space (after Intellipedia) allows befriending and pokes because A-Space is every bit Facebook and YouTube ... but for spies. So, higly classified and secret.
If your bosses doesn't allow you to notwork on MyFaceBookSpace at the office, just inform them that a new Social Network site launches officially for the nation's entire U.S intelligence community September 22.
Proof that Social Networking is not (only) for slacking off purposes!
En 1967, il avait fondé avec Claude Nobs et René Langel le Montreux Jazz Festival. C'était un pianiste. Un architecte. Et un parolier, aussi. Ce qu'autrefois on appelait un érudit.
La version originale de "T'en va pas" écrite par Géo Voumard est interprétée par Esther Ofarim.
Bien sûr, comme les notices explicatives, les conditions d'utilisation sont destinées à prévenir toute éventualité de dérives et d'éventuelles mauvaises surprises ultérieures pour le fournisseur de service.
Du coup, à force de projeter les scénarii catastrophes, on a arrive parfois à des situations absurdes et surréalistes.
Hier j'ai jeté un oeil sur les conditions d'utilisation de Chrome, le nouveau navigateur by Google. Pour qui a le regard neuf et pointilleux, ça peut faire peur.
Mais qui lit encore les conditions d'utilisation à part les avocats, les paranoïaques et les suspicieux ? :) Vous les lisez, vous ? Non ? Vous devriez !
Because the majority of blog Readers read a very small number of top blogs, Nir Ofir decided in 2005 that bloggers should have one day which will be dedicated to discover new blogs and expose them to the world.
Wait ... that's today! So, here are 5 blogs I would you to discover:
[fr] De l'humour culturé : Tu mourras moins bête, le blog hyper documenté de Marion Montaigne avec plein de morceaux de vrais rires dedans. Découvert via Laurent Le Coustumer
[fr] De l'amour des mots et des maux d'amour : Loyan, le puzzle de mon ami Laurent qui réunit les pièces éparses d'un palimpseste toujours en devenir et jamais achevé. Si vous ne savez où vous perdre, c'est ici que le voyage commence.
[en] All in One: Chris Brogan is a ten year veteran of using social media and technology. He speaks, blogs, writes articles, and makes media of all kinds at his social media blog.
[en] One for all: Joe is the World's most popular blogging anesthesiologist, and his blog, Book of Joe, one of my favorite Ali Baba's cave!
[en] The "inescapable": There are three categories of people, those who don't tweet -- don't tweet is a lack of taste; those who tweet without reading Geek and Poke -- it's a lack of savoir vivre; and those who tweet and read Geek and Poke -- they are then equipped to survive; by Oliver, a Geek guy in Hamburg, Germany.
I came across CV Gadget via Woosk. As Albert said, everything should be made as simple as possible, but not simpler.
CV Gadget is so the best tool I've used for searching people: results are displayed from a bunch of sources (Google, LinkedIn, Facebook etc) on a single page, and I don't need more nor less :-)
Je vous rassure, si besoin, il s'agit d'un test qui n'a rien à voir avec l'intelligence.
Il mesure votre culture générale, votre rapidité et, pour les non-anglophones, votre niveau de compréhension de l'anglais. Et s'il vous trouve "stoopid", vous pourrez toujours arguer ne pas avoir compris la question ...
Sur le même site et dans la série time-waster horripilant/addictif, je vous conseille moov. Là, nul besoin de parler anglais ;-)
De la musique avant toute chose... -- Paul Verlaine
Over the weeks, Blip has become one of my favorite services. Easy,
convenient and fast. I just like all the Blip features.
From the essential ones to the details. For example, in one click send props to someone just to say Great Choice or simply Hello.
Until now, I could listen to music, discovering from others and
share mine in twitter or paste the link of a Blip
elsewhere.
Now I can export my Blip in a player. Here, for example.
As usually that's that easy: just click on "embed Blip.fm" on your "Blip is better with Pals" choose the number of Blips, copy paste and voila! Thanks Blip.
Note: The problem when such a service goes ahead of my desires is that I always want more! Now I would like
to be able to choose for each Blip whether or not I want to send it to
twitter. Because sometimes, such is life, I don't want! :-) Or better: I would like to choose where to send it!
Mon petit doigt, qui est parfois bavard, me dit que le rideau rouge Archos devrait ouvrir en fin d'après midi et dévoiler quelques jolies surprises ...
My little finger, which is sometimes talkative, told me that the Archos red
curtain should open in late afternoon and reveal a few nice
surprises ...
Oui, je crois que je vais te quitter. Me voilà enfin libérée de toi. De tes exigences, de ta jalousie, de tes sautes d'humeur.
Le nombre de fois où tu es resté mutique chez mes parents et où tu m'as obligée à sortir pour que ça se passe mieux.
Le chantage que tu m'as fait la première fois que j'ai voulu te quitter, comment oublier la façon dont tu m'as obligée à rester.
Sans parler de ton attitude quand je voyage à l'étranger. Oui, il m'en a fallu de l'abnégation et du renoncement pour te supporter.
Deux ans que je te vois couvrir les autres de cadeaux, leur faire les yeux doux devant moi, en me répondant que je savais à quoi m'attendre dès le début, que tu avais été bien clair. Même pas un petit sms pour mon anniversaire. Mais tu vois, rien n'est éternel. Oui, cette fois, c'est bien fini, je crois que je vais te quitter.
Pas seulement pour ça. Des rancoeurs, j'en ai tout un sac depuis toutes ces années. Tes coups en douce pour me brider. Ces messages soit disant perdus, parce que tu avais beaucoup à faire. Me laisser tomber comme ça un soir de Nouvel An ! Sans même un petit mot d'excuse.
Sans parler du fait que tu ne me téléphones que lorsque tu as besoin de moi. N'importe quand, sans me demander si tu me déranges. M'as-tu demandé une seule fois si j'étais heureuse avec toi et ce que tu pourrais faire pour que je sois satisfaite ? Non, quand tu appelles, c'est toujours pour me demander plus. Toujours plus. Et quand moi je t'appelle pour te demander de l'aide et des conseils, crois-tu que j'apprécie que tu fasses répondre par une standardiste que tu es déjà en ligne et devoir patienter sans jamais que tu rappelles ?
Passons sous silence cette histoire de clé que tu m'as refilée et qui n'ouvrait aucune porte. Mon cahier de doléances remplirait un moleskine entier.
Tu dis que les autres ne valent pas mieux que toi, que tu es fait pour moi, et que tu es prêt à réfléchir ? Et bien, réfléchis, car je l'annonce haut et fort : mon contrat avec mon opérateur de téléphonie mobile est expiré. Je suis libre ! Enfin libre ! Mon coeur RIO est à prendre !
Alors, si tu es blond à fort pectoraux un opérateur de téléphonie mobile français, avec un joli forfait voix, un gros compte en banque forfait data, et quelques propositions indécentes options en plus, écris-moi, je t'attends. (Pas sérieux s'abstenir. Fan de roses d'HTC avec clavier apprécié)
P.S.: Je veux bien t'attendre, mais pas plus tard que Noël, parce que comme tu le devines, ma patience, elle, n'est pas illimitée et, au Père éponyme, j'y crois de moins en moins. Quoi que ... la rumeur dit qu'il aura dans sa hotte l'android de mes rêves.
ET toi, le futur ex, tu peux encore te ressaisir. Trouve les mots justes, les bons arguments et le bon rythme :-)
Blog Action Day is an annual nonprofit event that aims to unite the
world’s bloggers, podcasters and videocasters, to post about the same
issue on the same day.
In 2007 it was about Environment. This year about Poverty. Ok, it could seem naive to believe that it will change the world. But doing nothing would be worse, isn't it?
First and last, the purpose is to create a
discussion. A single day out of our schedule
and focus it on an important issue. Focus on what one person can do, when one plus one plus one are many!
There are many ways you can get involved. Join by committing your blog to participate is one of them. Soon, the site will be available in several languages. Anyone is free to join in and there is no limit on
the number of posts, the type of posts or the direction of thoughts and
opinions. Never too early to think about it. On October 15, take action or/and be a part of the discussion.
despite of what Lincoln said -- Better to remain silent and be thought a fool than to speak out and remove all doubt -- it's better to ask for a stupid question and obtain answers than remain in ignorance for a whole life :-) Do not take Georgia, USA for Georgia, the Eurasian country.
Russia perks up -- what we literally translate in french by "taking the hair of the beast again" -- and not necessarily in the right direction. We are still far from "a peaceful Europe from Atlantic to the Urals".
Yahoo! QA forgets to think as users do. What about an embed code for each question with the ability to select the answers we would like to export on a blog/site? It could be rewarding, useful and "viral".
“[...] It pains us to take this measure. However, we need to avoid placing
undue burden on our company and our service. Even with a limit of 250
messages received per week, it could cost Twitter about $1,000 per
user, per year to send SMS outside of Canada, India, or the US. It
makes more sense for us to establish fair billing arrangements with
mobile operators than it does to pass these high fees on to our users [...]” Posted by Biz via email and twitter blog
It sometimes takes courage to decide against the majority. A fortiori when you are a social network service offering a free and popular service that you have decided to cancel.
It's in the pipe! Twitter will cancel SMS delivery outside US, Canada and India.
Ok, Biz & Co that's fair and a wise decision for the future of twitter. But it makes twitter more useless. For instance for my account SpeedEnglish based upon ability to receive updates via free sms.
And it will make twitter less useful for my personal account, even if with Slandr or Hellotxt (among many others, both are my favorite ones) it's easy to have a great use of twitter on the go.
That's why, I hope you'll seriously think about a freemium allowing at least to receive DM via sms.
Without negotiating with mobile operators you can find bulk sms between 0,03 and 0,05 cent per sms through the 3 french mobile operators, for example.
So, I am sure you can forge relationships with french mobile operators that benefit all of us, for updating (which is useless feature for me) for receiving DM and for making twitter revenues. Even if paying for receiving an SMS is absolutely contrary to french practice.
That's easy to build:
Just select from who we are willing to receive DM by sms.
Just select the number of sms/amount we allow per week.
Just select the credits we allow to be charged - 100 sms mini for 3 euros max - 50 sms mini for 2 euros max that we can pay ... by taxed sms! No monthly subscription. When it is done, we can buy some again, or not.
Just put a simple button to enable/disable "I want/do not want to receive my selected DM via SMS".
Make it simple, make it easy and don't create a Shark fail, make it work! ;-)
Look ma' I'm rated X! How to spend more time to update an avatar than to update your status?
A couple of days ago, I received an invitation to test 12seconds.tv, which is a video status updates. In twelve seconds. Which is short for talkative people as me. But a nice way to familiarize yourself with video, if you are not well acquainted with. As me ;-)
Anyway, before testing the service, I wanted to remind me how was seesmic.com, the "twitter of video" without a limit time.
Login on seesmic, I once again saw that my avatar was still that horrible white on blue G from Gravatar. I already have spoken about that with Thomas from seesmic one month ago. From GetSatisfaction and via email. But both of us did not find a solution, despite of Thomas' efforts and disponibility.
So, reading that other people had the same issue, I once again decided to explore Gravatar to try to find out how and why sometimes it displays my pic and sometimes not. No need to be a geek, in fact. This time, bingo!
The issue is really simple. I don't know
why, neither how, but my picture had been rated X by Gravatar. And
it sounds, which is a good news, that by default Seesmic does not allow picture
rated X from Gravatar.
Easy as a pie, you just have to know it... which is written nowhere on Seesmic. Nor that Gravatar rates pictures. Or I'm blind, which is also a correct hypothesis ;-) If so, please put it somewhere more viewable!
Anyway, if your Gravatar is not displayed on some websites just run checking if you're rated X. If so, just change your rating or upload a new avatar then chose the new one after rating it G !
Note: I am not really offended to have been rated X but... quand même!
Update: From Michael at Intense Debate "We’re nearly there Myriam. This is a temporary solution. You’ve probably noticed that Typepad comments are still loading before IntenseDebate. This is an issue. If one of your readers leaves a comment in Typepad then ID will be disabled for that post [...]" So, if you want to leave a comment, please do not comment until IntenseDebate loads after the Typepad comments! Thanks
Mise à jour : De Michael d'IntenseDebate «Nous y sommes presque Myriam. C'est une solution temporaire. Tu as sans doute remarqué que les commentaires Typepad se chargent avant IntenseDebate. C'est un problème. Si un de tes lecteurs laisse un commentaire dans Typepad, ID sera désactivé pour le post. " Donc, si vous voulez laisser un commentaire, en attendant que la solution soit trouvée, merci de bien vouloir attendre le chargement de la page IntenseDebate "par-dessus" celle de Typepad!
Au sujet des commentaires : Ne soyez pas étonné des sauteries d'humeur des commentaires de ce blog durant les prochaines heures. The great Team of Intense Debate (Merci encore Michael) est à la chasse au bug dans mon blog. En attendant que tout revienne à la normale, voici de quoi vous occuper et passer vos nerfs :-)
About comments: Do not be surprised of "mood-jump" of the comments during the next few
hours. The great Team of Intense Debate (Thanks again Michael) is hunting bugs on my blog.
Pending that everything returns to normal, here's a great time-waster to calm down :-)
You just bought a "Sexy Little Thing/Thong" ... that has injured you. Damn! Where to find the activist in consumer protection attorney who will file a lawsuit against Victoria's Secret?
You just tried to tweet that you were bachelor again but the whale was up, the service was down and your loved-and-beloved one married another guy. Fail! Where to find the activist in family protection attorney who will file a lawsuit against twitter and annul mariage?
Maybe on Who Can I sue...
Curtis A. Wolfe is the founder of WhoCanISue.com, a new web service that will be launched in september in the USA. At the first time, I thought it was a joke, or a scam. A website that makes the legal process easy when you slip and fall on a banana peel?
"As if there aren't enough lawyers out there inventing lawsuits, now we're going to invite the public to do so". Fair enough, Richard Sharpstein, prominent Miami trial attorney!
In other hand, truely, isn't it fair that thanks to the spread-power of Internet, people could easy vindicate their legal rights?
So, will this site make people more aware of what their rights are -- and aware of
whether a legal claim will generate enough money to be interesting -
for the lawyer, or will it just increase the number of lawsuits?
This kind of service is not new, but this time, the service, still free for the consumers, claims to differ from others in that it will provide a real-time access to attorneys.
Wow! Will there be an iPhone version? ;-)
A rating system per category? The one
with the most appointments, the one who made the greatest trials, the
one who does win the largest number, the one who makes you earn more
money, the one who takes the most foolish causes?
Well, in fact, the first question -- before "can you trust an attorney listed on this site" -- is: will serious lawyers have enough humor to pay a 1,000 USD/month to be listed, or an "undisclosed additional
consideration" to gain visibility on the search results* on a site that actually makes fun of lawsuits? Admit ... this guy falling on a banana peel ... seems closer to a parody than to the usual style.
Even if attorney is a
state of mind and not a nationality, I simply can't imagine more than a couple of serious French Attorneys willing to pay to be listed in a such site. Am I naive?
Anyway, I would have been curious about what does french Maître Eolas think about it, if he wasn't on vacation ! Maybe super-hero Attorney rthefish will pay a visit here -- this is an idiom, alas :-) and will let us know his point of view?
Sense of humour. I'm often wondering about its nature, its natures. Its cultures.
What makes a person has a sense of humour I share, or not. Why or what for some people handle with ease and others are totally impervious to any form of humor.
That little extra something that makes the same joke told by two different people can be funny, or not. In humour too the issuer would be at least as important as the message?
The point is subject to change at any time without prior notification, but seems to follow a few rules:
Humour is a magnifying mirror, often a timeless caricature/reflect of societies, identities and human natures. A liar who told the truth. In all languages, though sometimes untranslatable.
Humour is a demanding master: he teaches to listen to, reversal and open perspectives. Double-entendre, disambiguation, homophony, destabilization are disguises puns of the reality. He also teaches to enunciate disguised criticism more easily acceptable. An exit door to remain respectful while being firm in the message to give. I have often thought, without risking regards from the seriousness and pontifiants specialists, that Lacan was undoubtedly the most misunderstood showman. And I sometimes "re-understand" long after finesses which until then were "invisible" to me by lack of culture. It is a doll pullout or an onion we peel, until tears of laughter.
Humour is more spice than food. Nothing more indigestible as the bitter pun, overdosed laughters or perpetual sad clowns. Since my childhood I was raised with "Rire, c'est gai-rire" -- untranslatable pun, but still at homeopathic doses. Because there is a time for every thing. A time to laugh and a time to be serious. Without taking seriously. The border is probably somewhere between these two extremes.
For all these reasons, I find the video made by Crunchgear's Nicholas & Gabriel Deleon quite talented, despite of a more than tendentious context. Without doubt it has been done with an intention: to laugh with, and not laugh at. As for the rest, that indefinable element of mystery that escapes the dissection and that we call talent. Finding the right tone, which will push the limits of bad taste to give a good laugh instead. It's not that often, and when that happens, c'est si bon.
Warning : This video is based upon a part of a movie rated R, The Downfall. You may find it offending. Real dialogues in German aren't funny at all. To me the parody is. Because the parody is about twitter. Not about Hitler. Here is the blurred and personal border which defines the nature of the felt emotional burden. Funny or disgusting.
- Faut pas faire attention, c'est une brute née de la guerre. - En langage clinique on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier. Maurice Biraud à Charles Aznavour dans Un Taxi pour Tobrouk
J'étais là, et je n'ai rien fait. Conformisme,
pouvoir et obéissance, 5 bonnes raisons de détester l'humanité entière
ou de devenir meilleur (part 5 L'experience de Milgram, the dark side of the force)
Conduite en 1960 par le psychologue américain Stanley Milgram, cette expérience vise à évaluer jusqu'à quel niveau d'obéissance peut aller un individu dirigé par une autorité qu'il juge légitime.
Elle était évoquée hier dans la première video sur l'expérience de la prison de Stanford dont elle se rapproche, mais comme vous ne l'avez pas regardée -- si, si, je vous connais :) -- j'ai estimé que cela méritait un post à part entière !
Durant le procès de Nuremberg, bon nombre d'accusés ont avancé comme argument "J'obéissais à des ordres". En clair et dans la lumière crue, celle qui brûle les yeux, l'objectif réel de l'expérience de Milgram était de mesurer le niveau d'obéissance à un ordre, même contraire à la morale de celui qui l'exécute.
Des sujets acceptent de participer, sous l'autorité d'une personne supposée compétente, à une expérience d'apprentissage où il leur est demandé d'administrer un traitement cruel - en l'occurence, des décharges électriques, à des tiers au motif de favoriser un apprentissage.
A votre avis, combien de sujets ont infligé les décharges électriques maximales malgré les plaintes de l'acteur-apprenant quand l'autorité compétente leur intimait l'ordre de continuer quand même? 10 % ? 20 % ?
Entre 61 et 66 % ont obéi aux ordres de "l'expérimenteur" scientifique en blouse blanche !
Avertissement : Certaines images peuvent choquer. Elles ont été tournées dans le cadre de l'expérience. L'apprenant est bien sûr complice de l'expérimenteur, les décharges ne
sont pas réelles et le sujet/objet de l'étude ignore ces faits. Ce n'est pas la vraie vie.
Dans la vraie, il arrive que cela soit pire. Mortellement pire.
Comme beaucoup, vous vous dites que VOUS, vous n'auriez pas continué, surtout
si vous aviez clairement été informé avant que la décharge maximale
peut tuer. Peut-être. Ou pas.
Il y a deux ans, soit près de 50 ans après, Derren Brown a reproduit l'expérience.
Résultats similaires : 65 % des sujets ont obéi aux ordres de "l'expérimenteur" scientifique en blouse blanche !
Elle est là, la part sombre que chacun porte en soi. Celle qui pousse à obéir aveuglément et/ou celle qui pousse à confondre avoir de l'autorité et faire autorité. La nature de la responsabilité. Jusqu'où ne pas aller trop loin. Quand savoir, quand devoir dire Non !
Si j'en crois les statistiques, il y a fort à parier que vous aurez tout oublié dès que vous serez en groupe et en retard pour exécuter les ordres d'une autorité que vous jugerez légitime, quoi qu'elle vous demande.
Sauf à vous demander régulièrement si vous êtes en accord avec vos principes. Et si vous craignez d'oublier aussi de le faire, je vous recommande Remember The Milk.
Si personne, pas même votre inconscient, n'est là pour vous rappeler à l'ordre, programmez consciencieusement vos alertes :-)
- Quand on ne veut pas du pouvoir on le refuse ! On peut très bien vivre dans l'ombre... - Et ne jamais en sortir! Vous en savez quelque chose. Un député/Jean Gabin dans Le Président
J'étais là, et je n'ai rien fait. Conformisme,
pouvoir et obéissance, 5 bonnes raisons de détester l'humanité entière
ou de devenir meilleur (part 4 L'effet Lucifer)
L’expérience de Stanford -- The Stanford Prison Experiment, est une étude de psychologie expérimentale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur "comment la captivité affecte l'autorité en milieu carcéral". Des étudiants y jouent le rôle soit de gardien soit de prisonnier.
Elle étudie le comportement de personnes ordinaires, avec comme hypothèse que la situation induira les gardes à adopter des conduites abusives et les prisonniers à accepter les humiliations.
Les sujets sont sélectionnés pour leur stabilité et leur maturité, et le rôle respectif de gardien ou de prisonnier leur est assigné aléatoirement.
Zimbardo impose des conditions particulières aux participants dans l'espoir d'augmenter la désorientation, la dépersonnalisation et la désindividualisation.
Les gardes ont une matraque, un uniforme de type militaire, des lunettes de soleil pour éviter tout contact entre les yeux d'un prisonnier et ceux d'un gardien. Contrairement aux prisonniers, les gardes sont censés travailler en rotation et rentrer chez eux lorsqu'ils ne sont pas de service. Durant l'expérience, nombre d'entre eux se sont déclarés volontaires pour des heures supplémentaires. Sans augmentation de salaire.
Les prisonniers portent une sorte de robe, pas de sous-vêtements, et des tongs en caoutchouc, ce qui, selon Zimbardo, devait les forcer à adopter des postures inhabituelles et à éprouver une sensation d'inconfort pour pousser leur désorientation. Ils sont appelés par des numéros et non plus par leur nom.
L'expérience avançant, de nombreux gardes deviennent progressivement plus sadiques, en particulier la nuit - pensant que les caméras étaient éteintes et que l'équipe de recherche ne pouvait pas les voir. Pour étayer sa théorie d'intériorisation des rôles, Zimbardo s'appuie sur le fait que lorsqu'on leur propose une liberté conditionnelle en échange de la confiscation de la totalité de leur paye, la plupart des détenus acceptent. Puis, lorsque la liberté conditionnelle leur est refusée, aucun ne quitte l'expérience. Paradoxe inquiétant. S'ils étaient prêts à renoncer à leur salaire pour quitter l'expérience, pourquoi restent-ils quand on leur refuse une "liberté conditionnelle" ? L'illusion devient réalité ?
Zimbardo met fin à l'expérience prématurément (après 6 jours, au lieu des 2 semaines prévues) lorsque Christina Maslach, une ancienne étudiante, s'insurge contre les conditions épouvantables de la "prison". Elle fut la seule, parmi la cinquantaine d'intervenants entrés dans la "prison", à mettre la moralité de l'expérience en question.
Les résultats de l'expérience ont été utilisés comme argument pour démontrer l'obéissance en présence d'une idéologie légitimée et d'un support institutionnel et social. Ils ont également été utilisés pour illustrer la théorie de Dissonance cognitive et le pouvoir de l'autorité.
Depuis, Dr Z. a publié un livre, l'Effet Lucifer, Understanding How Good People Turn Evil (Random House, 2007), ou comment dans des circonstances particulières, des gens ordinaires en arrivent à commettre des actes innommables. Le côté obscur de la force !
Si vous détenez une parcelle de pouvoir ou si vous avez vocation à
donner des ordres, pensez-y. Et si la phrase "Peu importe comment, tout
ce que je vous demande, c'est d'y arriver" vous est familière, il est
temps de prendre un peu de recul. C'est l'été, posez vos lunettes à verre fumé, rentrez dans l'ombre en
partant au soleil !
Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y'a des statistiques là-dessus. Gabin dans Mélodie en Sous Sol
J'étais là, et je n'ai rien fait. Conformisme,
pouvoir et obéissance, 5 bonnes raisons de détester l'humanité entière
ou de devenir meilleur (part 3 L'experience du Témoin apathique)
Le 17 mars 1964 à 3h00 une femme est poignardée au bas de son immeuble. Elle hurle et appelle à l'aide « Il m'a poignardée, aidez-moi, je vous en prie, aidez-moi ! ».
Des locataires de l'immeuble se réveillent, l'un demande à l'agresseur de s'en aller. Il fait mine de fuir et revient frapper la jeune femme dix minutes plus tard, nouveaux cris. Personne n'intervient, ni n'appelle la police.
La police est appelée à 3h50. Elle retrouve le cadavre de la femme, poignardé de 17 coups de couteau. Elle meurt lors de son transport à l'hôpital.
L'article de Martin Gansberg intitulé "37 who saw murder didn't call the police", paru dans le New York Times du 27 mars 1964, choque l'Amérique. On apprendra plus tard qu'il est truffé d'inexactitudes. Mais c'est une autre histoire.
En 1968, sur la base de cet événement, John Darley et Bibb Latané, veulent comprendre quel rôle peut jouer l'effet de groupe dans la réticence à effectivement venir en aide.
Une des expériences menées consiste à placer un sujet seul dans une pièce en lui disant qu'il peut communiquer avec d'autres personnes via un interphone.
En réalité, il va entendre puis discuter avec une bande audio préenregistrée.
L'un des acteurs de la bande-son simule une crise d'épilepsie et demande de l'aide de manière explicite. La communication avec lui devient alors impossible, il ne répond plus. L'étude révèle que le temps attendu par le sujet avant d'avertir l'examinateur est inversement proportionnel avec le nombre de personnes avec lesquelles il croit être en conversation.
Se croyant seul à discuter avec la personne, 85% des sujets préviennent rapidement l'examinateur.
Plus il pense qu'il y a de participants à la conversation, plus il attend. Dans certains cas, il arrive même que le sujet ne prévienne personne avant la fin de l'expérience.
Selon Bibb et Latané, « lorsqu'un seul témoin est présent dans une situation d'urgence, il porte la responsabilité de devoir l'assumer ; [...] si plusieurs personnes sont présentes, la charge de la responsabilité se diffuse. Les individus, par un processus de rationalisation, peuvent inhiber leur réponse à une urgence, dans laquelle ils perçoivent un conflit dans le fait d'intervenir, par une distorsion de leur perception, et ce afin de croire qu'en réalité, il n'y a aucune urgence. »
Dans le cas où les autres témoins sont visibles, le sujet guette les réactions des autres pour décider s'il est nécessaire d'intervenir. Chacun guettant les réactions des autres, l'inertie gagne le groupe, induisant qu'il n'est pas nécessaire de réagir.
Moralité ? A priori, mieux vaut être en danger devant un seul témoin que dans une rame de métro bondée.
L'expérience a été reproduite dans différentes situations et donnent toujours les mêmes orientations. Illustration !
Une personne seule se sent 100% responsable. A 10, chacun se sent responsable à 10% ? Une autre perspective qui relativise le travail d'équipe ... ou du moins la façon de le déléguer ?
- Taxi, taxi ! Au secours ! - C'est pas ma direction. Le Chauffeur de taxi à Ornella Muti dans Mort d'un pourri
J'étais là, et je n'ai rien fait. Conformisme,
pouvoir et obéissance, 5 bonnes raisons de détester l'humanité entière
ou de devenir meilleur (part 2 L'experience du Bon Samaritain)
Des étudiants de l’Université de théologie de Princeton sont mis sans le savoir dans la situation de la parabole du bon samaritain.
Après une conférence, on leur demande de préparer individuellement une émission de radio sur un thème qui traite ou de l'altruisme et notamment de la parabole du Bon Samaritain, ou des opportunités professionnelles. Les thèmes sont répartis aléatoirement en trois groupes en fonction d'un facteur situationnel : la pression temporelle.
Le Groupe 1 dispose de tout le temps nécessaire pour se rendre tranquillement au studio.
Le Groupe 2 dispose de juste assez de temps pour aller au studio.
Le Groupe 3 apprend qu'il est déjà en retard pour l'enregistrement de l'émission qui aurait dû commencer.
Sur le chemin entre l'université et le studio d'enregistrement, un complice anonyme simule un malaise : l'homme est visiblement souffrant, tousse et râle.
Parmi les étudiants largement en avance sur l’heure de l’enregistrement, 63% portent secours.
Chez ceux qui étaient tout juste à l’heure, 45% prend le temps de s’assurer que l’homme va bien.
Et parmi ceux qui sont en retard ... 10% portent secours.
Moralité ? La flèche du temps peut tuer les valeurs et les principes qui semblaient essentiels !
Cela ne signifie pas forcément qu'une personne agissant en désaccord avec les principes qu'elle défend soit hypocrite. Mais plutôt que la nature psychique de l’homme -- ses croyances, ses valeurs ou son système de représentation, compte parfois moins que certaines circonstances. Ici, c'est la pression temporelle, mais cela peut être d'autres types de pressions.
Note : C'est d'autant plus effrayant quand l'expérience montre que ceux "conditionnés" auparavant par le thème de la parabole n'ont pas eu de meilleurs résultats. A croire qu'il existe des cloisons étanches ...
Cette intervention au dernier TED de Daniel Goleman, autheur de Emotional Intelligence, aborde le thème Why aren't we all Good Samaritans? Pourquoi ne sommes-nous pas tous de Bons Samaritains ? Hiérarchiser et relativiser les priorités ... Vaut-il mieux un retardataire qui s'arrête sur le bord de la
route pour aider son prochain, ou un ponctuel à oeillères focalisé sur
lui-même ou sur son objectif ? Dilemme cornélien ? Reste donc à ne jamais être la personne à secourir en attente du Bon Samaritain en retard.
Who are you going to believe, me or
your own eyes? Attributed to Groucho Marx
J'étais là, et je n'ai rien fait. Conformisme, pouvoir et obéissance, 5 bonnes raisons de détester l'humanité entière ou de devenir meilleur (part 1 L'experience de Asch)
Solomon Asch, pionnier de la psychologie sociale, invite des étudiants à participer à un présumé test de vision. Tous les participants sont complices de l'expérimentateur, sauf un.
L'expérience a en réalité pour objet d'observer comment le comportement du groupe va influer sur le sujet - celui qui est sujet/objet de l'étude.
A partir de cette planche, "l'expérimenteur" demande de désigner quels sont les traits de longueur identique, le plus court ou le plus long. Les complices donnent tous de fausses réponses.
La majorité des sujets répond correctement malgré les mauvaises réponses du groupe.
Mais 33%, oui 1/3 se conforme aux mauvaises réponses, y compris lorsque la bonne réponse est aussi évidente que désigner un nez au milieu d'un visage.
Quand on lui annonce les résultats, le sujet attribue ses piètres performances à sa mauvaise vue.
Moralité ? 1/3 se conforme aux dires du groupe quand il s'agit de faire un choix simple. C'était en 1951 et depuis l'expérience a été de nombreuses fois reproduite. Avec sensiblement les mêmes résultats.
Pensez-y lorsque vous demandez leur avis à un troupeau de collaborateurs ou quand vous donnez le vôtre, ou quand vous laissez un commentaire ;-)
Pas toujours facile de trouver le courage d'un Galileo Galilei et de crier "Et pourtant, elle tourne !" à la face du monde.
Pour cause de pause de quelques jours, voici du surgelé. Une série de 5 posts, 1 par jour, préprogrammée dans la catégorie Saga de l'été. Je suis certaine que si je ne vous avais rien dit, vous n'auriez pas vu la différence :-)
Voici donc le menu de la semaine, peut-être entrecoupé de quelques nouvelles fraîches. Ou pas. Selon l'humeur.
J'étais là, et je n'ai rien fait. Conformisme, pouvoir et obéissance, 5 bonnes raisons de détester l'humanité entière ou de devenir meilleur
C'est Zazie qui m'a donné l'idée de cette série de posts. Parce que la nature humaine, la mienne, la vôtre, m'étonne, m'effraie et me fascine.
Les plus curieux d'entre nous ont blemi à la lecture de Hannah Arendt et/ou de Jonathan Littell. Les plus occupés n'ont pas eu le temps d'y penser ou n'ont jamais été directement confronté à ce genre d'expérience.
L'été, c'est aussi une bonne période pour "réfléchir". Se regarder dans le miroir agité ou non d'une mer d'azur. Et regarder au-delà. A travers la fenêtre ouverte sur le monde.
Les posts qui vont suivre ne parlent pas de cas extrêmes ou de psychopathes passés à l'acte.
Non, simplement de vous & moi, et de circonstances.
Lundi : L'expérience de Asch ou le pouvoir du conformisme sur l'individu au sein d'un groupe.
Mardi : L'expérience du Bon Samaritain ou comment des êtres brillants finissent par agir en contradiction avec leurs principes.
Mercredi : L'expérience du témoin apathique ou pourquoi il vaut mieux être danger devant un seul témoin plutôt que dans une rame de métro bondée
Jeudi : L'effet Lucifer ou pourquoi bannir de son vocabulaire la phrase "La fin justifie les moyens"
Vendredi : L'Expérience de Milgram ou jusqu'où ne pas aller trop loin.
Avertissement :
Si vous vous interrogez encore sur la nature humaine côté vide
du verre, ne lisez pas la libre et déprimante adaptation de ce qui va
suivre. Il faut avoir les yeux embués d'espoir pour lire les 5 posts
programmés.
Si vous regardez plutôt côté plein du verre, alors, puisse la
lecture de ces petites fables sans prétention ni rigueur scientifique
vous conduire à "un homme averti en vaut deux".
S'affranchir
des circonstances et des pressions pour, le plus souvent possible
trouver le courage d'être soi et donner le moins mauvais, est un travail sur soi quotidien. Plus encore depuis que le web construit des ponts, engendre des monstres et crée des miracles d'émerveillements quotidiens.
A l'heure où je vous écris, 15h15 heure de Paris, ces quelques lignes envoyées depuis mon email devraient se débrouiller seules pour vous trouver ! Au moment où j'appuierai sur le bouton SEND, voici ce qui, théoriquement devrait se passer :
les mots ici écrits et la photo attachée seront réceptionnés par posterous qui va se débrouiller tout seul pour mettre en page et publier ici
Dans le même temps, Posterous devrait envoyer la photo attachée à Flickr.
Posterous se débrouillera aussi pour publier ce post sur mon blog Typepad et prévenir twitter qu'un nouveau post a été publié.
Je ne sais si mes instructions seront suivies à la lettre par Posterous, mais si c'est le cas, alors c'est une petite révolution dans la simplicité d'utilisation de l'email pour blogger ! Parce que jusqu'à présent, si Typepad savait grosso-modo le faire, cela n'a jamais été aussi simple, aussi rapide et aussi transparent.
Sans parler du rendu depuis un mobile, qui ne m'a jamais vraiment satisfaite.
Ah oui, parce que, dernier détail, j'envoie cet email via mon mobile. Un simple email. Avec une photo attachée.
On vit une époque formidable !
P.S: Martin, qui n'est pas la moitié d'une cloche à fromage et qui a lui aussi un penchant pour le KISS ((Keep It Sweet & Simple) en parle très bien. This is in english, and this is here.
Je vois des sourcils broussailleux et sceptiques s'agiter en circonflexant au dessus de regards dubitatifs. Et si je ne veux pas publier partout ? Posterous connaît mes caprices de princesse. C'est moi qui décide !
Post Everywhere? [email protected] as usual Twitter? [email protected] Flickr? [email protected]
Tumblr? [email protected] Any other blog? [email protected] Posterous only? [email protected]
Combine them! [email protected]
Je sais, c'est incroyable ! J'appui sur SEND et on vérifie ensemble ? ;-) SEND
It takes a lot of imagination to be a good photographer. You need less imagination to be a painter because you can invent things. But in photography everything is so ordinary; it takes a lot of looking before you learn to see the extraordinary. - David Bailey
While I am emptying my camera, it is obvious that I am a real bad photographer. Such is life!
But I really appreciate Flickr, among other services allowing to share pics -- never tried to share video on Flickr.
From the site and via my mobile phone, for private and public photos, as part of my job or to share with friends and family.
I've just taken a look at my Flickr account and I am surprised to see that sometimes, it is visited even if it doesn't start great conversations!
My favorite picture is a missed one taken a couple of weeks ago during the Rouen Armada. Mistakes are also sources of pretty pictures and I am a misunderstood genius: this picture has been viewed 7 times :)
Even if you aren't a great photographer, here are 3 ways to share and have fun on Flickr!
Be lucky -- is not easy
Taken on June 9, 2008. Apple store is down. Not for me. Don't ask me why. As real and lucky photographers say: I was there :) Taken a screenshot, posted it and twittered it. Viewed 447 times (around 300 the first hour)
Be attentive and responsive -- is easier
Taken on July 17, 2008. During few minutes twitter tests it new interface. As real photographers say: I've had the reflex to shoot it :) Taken a screenshot, posted and twittered it. 1 person calls this photo a favorite Viewed 122 times (around 70 the first 5 minutes)
Please a bunny -- is funny
Taken on July 21, 2008 While watching the NewsGang on Ustream, I saw a bunny. That's it. Have fun is funny ;-) 1 person calls this photo a favorite Viewed 197 times (around 100 the first 5 minutes)
And voila, usually my photo are viewed between 0 and 10 times, probably because I don't use tags and others Flickr's features as I should.
But I promise: when I made progress, I'll better promote my photos :-)
Il y a des choses qui rapprochent. L'appétence au bon appétit en est une. Même quand les goûts diffèrent.
Alex au-nom-imprononçable (et je m'y connais en noms imprononçables) dit Ledretch, est un diet à part.
D'abord parce qu'il est 2.0. Ensuite parce qu'il vit à Chantilly, ce qui, vous en conviendrez, est le comble pour un diététicien ! Et enfin parce que, bien que pavé (de boeuf) de judicieux conseils et de bonnes intentions, il n'envoie personne en enfer pour avoir descendu quelques mojitos qui remontent le moral :-)
Voilà pourquoi j'ai accepté qu'il me cuisine avec amusement sur l'air du grand classique "dis-moi ce que tu manges".
Le plat que je n'aime pas : Le Kasha Varnishkes, un mélange de graines de sarrasin et d'oignons, cuit dans un bouillon de poulet. Quand je ne peux faire autrement, je l'ingurgite en tordant le nez et en labourant mon assiette du bout de ma fourchette.
Mes trois aliments favoris : Le pain. Avec une vraie croûte craquante et une mie aérée et pas collante. Le fromage. Tous les fromages. Et le raisin -- souvent bordelais, vendangé et cueilli en 1990 :-)
Ma recette préférée : Les oeufs à la coque, déclinés avec toutes sortes de mouillettes.
Ma boisson de prédilection : L'eau, entre deux verres de vin ;-)
Le plat que je rêve de réaliser : Le clafoutis aux cerises avec noyaux et l'exact goût de celui de ma grand'mère. Le goût de l'enfance. Celui qui ne se trouve dans aucun livre de cuisine et caché entre les pages de Proust.
Mon meilleur souvenir culinaire : Le premier Vega Sicilia avec un gigot d'agneau cuisson lente de Beat, du temps où il avait encore sa petite cuisine et sa grande cave à Arosa. A propos, si vous passez un jour par Zürich, allez faire un tour du côté de sa Caduff's Wine Loft, vous ne le regretterez pas !
Voilà, mission accomplie, il ne reste plus qu'à passer le plat, s'ils en veulent, à Sarah, Lena, Otir, Pierre, Ouriel, Eric et toutes celles et ceux qui auraient envie d'y goûter.
Is the best the enemy of the good ? (Don't be evil neither, Cuil)
Is Cuil, (pronounce cool and not quill, a fortiori if you're french!) cool enough to take on Google, Yahoo and/or Ask? Not yet, anyway.
Cuil, from an old Irish word for "knowledge" is a so-called promising search engine unveiled by Former Employees of Google.
Nice Format/layout -- black opposite to white Google? :) but regarding results is another story.
Cuil claims to have indexed 120 billion web pages, which would be three times
more than any other search engine. Sometimes, less but better is a good philosophy!
You know why Cuil is not (yet) relevant? Some basics exemples.
Cuil knows me but for instance knows nothing about Andrew Sullivan! -- is it because I have the "safe search" mode on? :-)
Well, Cuil knows me. As a First Name + Last Name ... but incredibly nothing about me with Last Name + First Name.
Considering it from every angle, I'll wait for a while before returning to see the progress :-)
You just have to decide if you’re a Tigger or an Eeyore. I think I’m clear where I stand on the great Tigger/Eeyore debate. Never lose the childlike wonder. It’s just too important. It’s what drives us.
”
Carnegie Mellon Professor Randy Pausch (Oct. 23, 1960 - July 25,
2008) has died.
He gave his 'last lecture' at the university Sept. 18, 2007. In his moving presentation, "Really
Achieving Your Childhood Dreams," he talked about his lessons
learned and gave advice to students on how to achieve their own career
and personal goals. More
Don't wait. Remember Randy Pausch. Decide now if you're a Tigger or an Eeyore.
Orli is among the bunch of women who lead me to try to become who I am. Those whose advices and point of view are important to me. I learn a lot messaging time to time with Orli and regurlarly reading her blog, her friendfeeds' activity etc.
So, when she announced that she had created an interactive slideshows of 50 blogs written by 50 power women, I've ran to see it. Most are new to me but there are some I really appreciate. I agree with Orli, they are wonderful bloggers that worth reading.
If I were totally honnest, I would say that this is the first time I see an error in her flawless judgements because she has included me in the list, but at this time, I'm too proud that she has thought of me!
Personal message to Orli I'm not sure to well deserve to be a part of your amazing list, but what is sure is that being listed by you means a lot to me.
It's with a heavy heart, and much consideration, that today I would like to announce my retirement from blogging.
”
Jason McCabe Calacanis, July 11th 2008.
Jason Calacanis, CEO of Mahalo.com, the human powered search engine, previously co-founder of Weblogs, Inc. with Brian Alvey, and the GM of Netscape, retires from blogging.
OK, it sounds like a drama. I mean a parodie of drama. But it seems that's it is "the reality".
Well, not really. In fact what happens is not clearly what it seems. Jason Calacanis announced that he would be posting to a mailing list made up of his followers. Between 750 to 1,000 happy few.
Is this the return to the ancient "confidential letter", almost forwarded clandestinely? Wow.
I have carefully read his "announcement" and his first email to his
mailing list -- don't laugh, oh well, you can, republished by Techcrunch.
I've never been a big fan of Calacanis' style and
the feeling of unease when reading his words is always
unpleasant. Though usually, I greatly appreciate sense of humour and poker players.
Really, who can believe that pressure, if hard to cope with, will decline with a mailing list, more when it is republished in other blogs?!? And
I do not even speak about the so-called choice of "intimacy" via email ... what's
the difference between publish in an Emailing tool manager to 1, 000
subscribers and publish in a blog? Feedback and comments via email with Jason Calacanis ? Let me allow me a LOL.
A cunning and clever grocer would say Calacanis
organizes the shortage. Provided that there is demand for the offer of
Jason Calacanis. Count me out.
So, why am I talking about it? Just to say, Ho please, Techcrunch, if the text you have republished is not a farce, let him with the happy few, don't republish his newsletter! And even if it is a farce! Candidates to be loud-hailer will be sufficiently numerous in the closed circle of the mini calacanist Agora.
The only parallel I see is that so far, we have politicians who engage in
blogging and not yet bloggers who engage in political responsibilities.
When the day comes, let's ensure that they've got a bearable ego -- not hiden behind a pseudo sense of humour -- and more than this, that they bear blogospheric rules pressure ;-)
Buzz me once, shame on you! Buzz me twice, shame on me!
Update from Geek and Poke -- you know the genius who can say in 2 lines and a draw what I badly explain in a boring page.
Paolo Ulian is one of those controversed Italian designers: or you love
his work or you find it stupid, but you cannot remain indifferent.
Both respect for environment and reuse, summarised into this so simple concept that I wonder how nobody thought about it earlier: a match which is rubbed on both sides and a storage compartment for half used matches. Note: It might have been already created and I do not know. It is a great idea anyway, right?
The Double Match by Paolo Ulian is simply amazing.
Hier soir les zabitués de twitter l'ont lu 1 heure avant le reste du monde, wow 60 minutes, 3600 secondes -- quand je dis reste du monde, je parle des 99% de has been qui étaient off en train de diner, de discuter en famille, ou de regarder le JT de 20 heures -- oh les nuls du JT ils z'en ont même pas parlé.
Hey, si ça se trouve il y en a même qui ne savent pas encore ! Ho shame on you !
Ingrid Bétancourt est libre, Ingrid Bétancourt est libre !
La nouvelle qui courrait doucement en catimini ailleurs depuis 19h est donc tombée sur twitter directement de Colombie, non confirmée, et avant 20 h heure de Paris. Elle s'est répandue sur twitter comme une trainée de poudre (no colombian pun intented). Certains s'en félicitent. Pas moi.
Autant en cas de catastrophe -- un séisme, un tsunami recoupé par plusieurs témoignages -- les réseaux twitter-like sont d'une utilité criante pour gérer une situation d'urgence -- où se rendre, quelles routes ne pas emprunter, bilans divers...
Autant dans un cas pareil, diffuser "la bonne nouvelle" sans aucune précaution d'usage, et les bornes des limites sont franchies. On touche du doigt le virus du *journaliste* tel qu'on le montre du même doigt en faisant des gorges chaudes.
Et si dans les 15 effectivement libérés, il n'y avait pas eu Ingrid Bétancourt, et si elle n'avait pas survécu ? Je ne parle pas seulement de la blogalaxie franco-française, j'ai lu des dizaines de twitts, de blogs dans différentes langues annonçant la nouvelle sans aucun lien, sans aucune source. De l'info brute reprise à son compte à toute vitesse.
Sous couvert de réactivité des réseaux, il me semble que nous sommes en train de confondre vitesse et précipitation. De confondre course stupide à l'audience d'impétrants pseudo pigistes et source fiable d'information.
Qui de sérieux fait encore suivre les emails demandant une transfusion sanguine d'urgence pour un nain bègue dont le bras a été arraché en ouvrant une canette de soda, sans vérifier la source ? Et là, quand je dis source, il ne s'agit pas de balancer un informateur secret défense, mais bien de rendre à César ce qui revient à César ET offrir à ceux qui lisent la possibilité d'évaluer la fiabilité de l'information.
Pour les news non confirmées, autrement dit les rumeurs, il y a des forums spécialisés qui battent twitter à plate couture en matière de viralité. Je prêche rarement pour la tiroirisation et les étiquetages réducteurs, mais que l'on soit journaliste ou pas, vérifier ou au moins citer sa source est la plus élémentaire des conditions - sauf à en être l'origine, ça va de soi "just liberated from FARC by a bunch of colombian guys. Impeccable.Thx world. TTYL".
Une des premières choses que j'ai apprise d'un vieux jedi, avant même qu'internet existe, c'est dire si la pratique est ancienne, reste d'actualité et peut s'adapter en substance : "Si tu n'as pas de source sûre, maîtrise la bête qui tire les pieds de ton ego, apprends à te taire. Et si tu ne peux pas, un simple [non confirmé] ne te retirera pas la gloire de la course à l'échalotte au scoop mais te fera gagner en crédibilité, en humilité et un peu d'éthique." Oops désolée pour le gros mot. Et encore, je me suis retenue. Je n'ai pas adapté en disant néthique.
Parfois, dans mes rares crises de lucidité sur le métier de journaliste, au lieu de me dire, "ces fainéants de journaleux et leurs incompétents de webmasters sont encore en train de roupiller, ahaha twitter en parle déjà et pas eux", il m'arrive de me dire, "s'ils ne publient pas encore l'info, c'est qu'elle n'est pas sûre ou incomplète ou fausse". En allemand et en moi-même car je parle couramment les deux langues, il m'arrive même de me dire Achtung Minen.
Bon, ok quand il s'agit de web 2.0, de blogs et de ce genre de nouvelles capitales touchant la blogalaxie, je concède qu'ils maîtrisent moins bien le sujet que la moitié des derrières vissés à longueur de journée derrière leurs écrans, en train de hacker le dernier lien Archos pour voir Canal+ gratuit sur son ordi. Mais quand il s'agit des petites nouvelles du monde comme les libérations d'otages, je ne sais pas pourquoi, mais intuitivement, je les sens bien connectés aux bonnes sources. Et surtout, surtout, je sens bien les bonnes sources connectées aux bonnes rédactions. Si, si, ça existe !
Maintenant que la nouvelle est officiellement confirmée (à 21h15 hier par le Figaro sur le Net, devancé de quelques minutes par les radios), bravo à tous les hommes de l'ombre qui ont œuvré à ces libérations. Et Saint Ternet soit loué qu'ils n'aient pas cédé à la tentation de twitter leur feuille de route à la dernière minute "operation Jaque. On board to go liberating Ingrid & all. TTYL".
Puisse ce rebondissement être le premier d'une issue heureuse pour les autres. Tous les autres. Ceux qui restent encore séquestrés. Là-bas et ailleurs.
Note : Si vous cherchez une source à la source, la radio privée sur laquelle Ingrid Bétancourt s'est exprimée caracole en tête ;-)
P.S.: Si vous aussi avez twitté l'info sans aucun lien, rien ne vous oblige à me répondre, mais je serais curieuse de lire les raisons sincères et sans fard qui vous ont motivé à la diffuser.
The Times Archive displays 200 years of history
as it appeared in the original pages of The Times newspaper from
1785-1985.
Archive pages are displayed in their original format, so articles can be viewed in context. Digitally scanned and fully searchable by keyword or date to locate
specific articles, or through editions page by page.
Althought I did not find details about how long it will last, during the free introductory period access all articles in the Times Archive are free.
Qui se ressemble s'assemble, ou bien Tes différences, loin de me léser, m'enrichissent ?
Les raisons, que la raison ne connait pas ou si peu, pour lesquelles naît le désir, voire l'amour de l'autre - et réciproquement - restent du domaine de l'hypothèse. Les plus cyniques parlent de chimie, les poétiques d'alchimie, les bienheureux d'harmonie.
Meetic, dont c'est le boulot de former des couples tout en préservant intacte la vitrine allégorique de l'amour avec un grand tas A, se lance dans le "et plus si affinité". Mais attention, il faut comprendre "avec du qualitatif dedans" pour le terme affinité.
Après quelques années de tests en laboratoire Ulteem, Meetic annonce Meetic Affinity, un site de rencontre fondée sur la mise en relation de célibataires personnes ayant de fortes affinités.
Ce serait donc pour certain(e)s, moins la couleur des
yeux, la longueur des cheveux et la taille des biscotto/bonnet qui compteraient ? Chaque postulant au bonheur remplit alors un test sur ses valeurs, sa définition
du couple, de la famille ou sa personnalité, pour se voir proposé des profils, par affinité donc.
L'expérience n'étant qu'une lanterne éclairant son propre chemin et rarement celui des autres, mes réflexions n'ont qu'une valeur relative d'illustration. Ma première pensée en découvrant ce nouveau service : "A ce compte là, si je devais m'inscrire sur Meetic Affinity, il y a fort à parier que parmi les profils proposés se trouveraient celui de mon premier mari et sûrement pas celui de mon second !"
Attention, l'idée d'affinité fera sûrement ses preuves sur des centaines de témoignages émouvants judicieusement présentés ; elle n'est sans doute pas mauvaise, et en tout cas pas neuve. Les marieurs de tous bords, géographiques, culturels et religieux utilisent ce genre de magie psycho-sociale du 'qui se ressemble s'assemble' depuis des siècles.
Après avoir ouvert un bar virtuel où chacun se débrouillait tant bien que mal pour engager la conversation, Meetic repeint le vieux pot de l'agence matrimoniale 1.0 pour servir une meilleure soupe ? Pourquoi pas.
Meetic arrivera sûrement à vendre, et plutôt bien, la rencontre qualitative, surtout qu'ils y ajoutent le condiment essentiel : le zest permettant théoriquement d''accroître la capacité de chacun à découvrir, hiérarchiser, exprimer et assumer ce qui compte prioritairement. Une sorte d'assistance sémantique à la rencontre ;-)
Il y a même un business-model du "connais-toi toi même"! Un service incluant le coaching réservé aux membres VIP, disposant d'un abonnement.
Le bac à sable expérimental du "rencontre-toi toi même, avant de rencontrer l'autre" est chaperonné par des conseillers-psychologues, accessibles sur simple appel*.
Pour endiguer cette fatalité avec laquelle je vois certains de mes amis bridgetjonés s'enferrer "malgré eux" dans les mêmes shémas relationnels se soldant par des échecs répétitifs ?
Avec les précautions d'usage : Ce
service est assuré par nos psychologues diplômées (ndlr : pas
d'hommes, que des femmes ?) mais ne peuvent en aucun cas être apparentés
à une psychothérapie. Meetiquement fort. Très fort.
Note : je signale au passage l'incohérence grammaticale entre le singulier de la première proposition et le pluriel de la seconde. (dernière ligne) Update : la correction est faite :-)
*J'ai toujours aimé cette oxymore du "tous les jours du lundi au vendredi", de 10h à 13h et de 14h à 18h30. Aux heures de bureau en somme. Le créneau horaire des angoisses existentielles du soir et des fins de semaine laissé vacant ... une méconnaissance de la psychologie du patient client ? Ou Meetic compte publier son API pour permettre à des développeurs psychologues de se l'approprier ? :-)
We're more popular than Jesus now John Lennon, London, march 1966, The Evening Standard, à propos des Beatles.
A cette époque, je n'étais pas encore née et la plupart de celles et ceux lisant ces lignes non plus, probablement. De tels propos furent jugés si irrévérencieux que le scandale fut énorme.
Il faut dire aussi qu'à cette époque l'apprenti sorcier de base ne disposait pas de son institut de sondage à domicile. Et puis Google Labs et trends sont nés. Un peu partout les moeurs et les frontières de l'acceptable se sont déplacés.
J'ai donc entré hier dans l'éprouvette magique de Google trends 4 données : iPhone, Jesus, Britney et Obama.
Et que croyez vous qu'il en soit sorti ?
Oui, l'iPhone est plus populaire qu'Obama, lui même plus populaire que Jésus, lui-même à mon grand étonnement plus populaire que Britney qui un temps fut aussi populaire que l'est l'iPhone aujourd'hui.
Note : Si tant est que Google trends soit une mesure de la popularité, mais partons de cette hypothèse.
J'avoue avoir eu peur d'entrer le destin du monde en mots clés. Mais rien ne vous empêche de tenter vos expériences. A ce jour, j'ai pourtant cherché sans rien trouver de plus populaire que l'iPhone.
Ce qui en dit long sur la capacité d'Apple à susciter l'envie.
Et sur celle du monde à lacher du lest sur le désir de possession.
Et pourtant, il y a sans doute un monde entre pianoter une requête dans Google et accepter le dictat des opérateurs de téléphonie mobile et d'Apple.
Et si paradoxalement se préparait un nouveau 89 pour Apple ? Je ne parle pas de la révolution française, mais de la chronologie Apple.
"Dans ce monde, ce n'est pas le meilleur qui gagne, mais celui qui sait
s'allier avec les développeurs de logiciels, et proposer un système
ouvert et riche, même s'il est inférieur techniquement" dixit John Sculley, PDG d'Apple de 1983 à 1993. C'était il y a 25 ans. Une génération.
Autres temps, autres moeurs, ou persevérer dans les mêmes erreurs ?
All along June, I made the experiment to note each of my visits on
the various services I use. From my laptop or my mobile phone. I took the list of the first 30 returning most frequently. I copied pasted them on Wordle which creates amazing clouds.
In alphabetical order of appearance, starring: Amazon, Blip, Crickee, Digg, Evernote, Facebook, Flickr, FriendFeed, Fring, Google, Hellotxt, Is.gd, Jajah, Kindo, LastFm, LinkedIn, Mozilla, Netvibes, NoiseRiver, OpenId, Plurk, Quotiki, RememberTheMilk, Seesmic, ShoZu, TinEye, Twhirl, Twitter, Upcoming, Viadeo, Vimeo, Wishlistr, Xurrency, YouTube, Zooomr. Next one in December ... with 2 separate clouds, one from my laptop, one from my mobile phone.
Thanks to Chris who gave me the idea and the link to Wordle
What we call in French Actes manqués -- litteraly some failed acts, action slip -- are always the best succeeded.
You know, this unintended action, resulting from what you think to be a lack of attention.
No matter whether you are a digital one or not, it is involving open-loop control of an action that required closed-loop control for its correct implementation ;-)
Everyone wants the new 3G iPhone. And nobody knows what to do with the old one.
Be nice, if you've found Robert Scoble's iPhone, call him to be sure he agrees to give it to you.
Be provident. If you are not really sure that you want to loose your iPhone, take a look at Navizon Mobfindr (works also for Blackberry, Windows Mobile and soon for Nokia and Symbian ;-)
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