Whether you chose to come to LeWeb09 in Paris or not, it goes on so much, there will be so many conferences, interventions, speakers, participants that should not be missed, that even by being present, it must also be followed online.
Whether you chose to come to LeWeb09 in Paris or not, it goes on so much, there will be so many conferences, interventions, speakers, participants that should not be missed, that even by being present, it must also be followed online.
Posted by Myriam on October 29, 2009 at 15:57 in Blogalaxie, LeWeb09, Web | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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Aujourd'hui, la toile a 40 ans. Quarante ans.
Ecrans explique mieux que moi qu'à l’époque, le modem de ceux qui vont développer l'internet que nous connaissons aujourd'hui s’appelle l’IMP (Interface Message Pocessor) et occupe autant de place qu’un gros réfrigérateur. Si l'archéologie vous intéresse, bon visionnage.
Pour mémoire, le 29 octobre 1969, c'était aussi le jour de la sortie de The Ballad of Easy Rider by The Byrds. C'est aussi l'année de la sortie de Z de Costa-Gavras. Entre autres.
Posted by Myriam on October 29, 2009 at 12:22 in Web | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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C'est la fin de Geocities.
L'ancêtre des blogs, l'aïeul de Tumblr, le brouillon de FaceBook, la rolex du generated content des années 90 a tiré sa révérence hier.
Le site avait ouvert en 1994 ou 95. Il permettait de créer et d'héberger des pages personnelles thématiques et de se regrouper dans ce qu'on appellera longtemps après des communautés.
Yahoo! qui l'avait rachetée en 1999, a annoncé la fermeture de la plateforme.
Résultat, pour ceux qui ne migreront pas vers la plateforme payante, des millions de pages témoins des débuts de l'Internet grand public vont disparaitre.
Il n'existe pas encore de commission de classement des monuments internetstoriques.
Posted by Myriam on October 27, 2009 at 00:01 in Calin, Culture, Web | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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La pudeur sied à tout le monde. Mais il faut savoir la vaincre.
Et ne jamais la perdre.
Montesquieu
C'est une théorie qui en vaut une autre, développée par des miens amis qui tiennent moins bien l'alcool que leur théorie tient la route : les téléphones mobiles associés aux réseaux sociaux seraient une composante essentielle du complot mondial des anti-tabac.
Ainsi s'expliquerait l'addiction qui se développe autour de ces objets communiquant et des applications qu'ils contiennent, au bout de nos doigts, là où la cigarette trônait auparavant.
Au bureau. Dans la rue. A la maison. On ne fume plus, on réseaute social sur son mobile.
Et toi tu twittes après l'amour ?*
Et là où autrefois vous fumiez une cigarette après l'amour, que faites-vous désormais ?
Il paraît que vous facebookez en twittant. Et vice versa quand dans le vice vous versez.
Quand je dis vice, on se comprend, il s'agit d'un jeu de mot plus que d'un jugement de valeur. Encore que.
Bien sûr, à vous aussi, cette théorie paraît à première vue abracadabrante. Pourtant elle s'appuie sur des chiffres zofficiels.
Retrovo a publié début octobre les résultats d'une enquête qui détermine l'influence croissante des réseaux sociaux dans nos/vos vies :
Explications : En vert les moins de 35 ans, en bleu les 35+. Donc, à en croire ces résultats
Je dis Ils, parce que les garçons sont, semble-t-il, 2 fois plus enclins à twitter et FaceBooker après vous-savez-quoi que les filles. Et ce, 3 fois plus s'ils sont possesseurs d'un iPhone plutôt que d'un BlackBerry.
Une fille avertie en valant deux, si vous avez une tendresse pour l'homme pudique, fuyez le moins de 35 ans à iPhone. C'est une calamité :-)
Et là je devine le regard amusé de certains de mes proches dont la question brûle "Mais, il n'y a quand même pas d'application pour "ça" ?"
Et bien si ! Love Vibes vous permet d'optimiser vos performances. Je ne sais pas pourquoi Apple, habituellement si tatillon sur le sujet, a autorisé l'application, ni sur quels critères scientifiques elle fonctionne ...
Si l'un(e) d'entre vous a testé : y a-t-il ou non un lien direct "envoyez sur twitter, envoyez sur FaceBook" ? Si non, c'est à suggérer. Désormais, on sait qu' il y a une niche aussi pour ça.
*Les gauloiseries, spécificités françaises à portée internationale, encore victimes du lobby anti-tabac.
D'ici quelques années, la très classique " - Tu fumes après l'amour ? - Je ne sais pas, je n'ai jamais regardé" n'aura plus de sens. Et avouez que " - Tu twittes après l'amour ? - Non, je RT" est nettement moins riche en possibles.
ô tempora, ô mores.
Posted by Myriam on October 25, 2009 at 14:12 in De l'Art ou du cochon, Humor, Marketing/Advertising, Réseaux sociaux | Permalink | Comments (2) | TrackBack (0)
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Tous ceux qui ont connu l'annuaire des pages jaunes papier puis le minitel se souviennent encore des dizaines de premières pages de la lettre A, où figuraient une constellation d'entreprises au nom étrange comme AAA123aplombier ou AAABAAaserrurier.
Cela répondait en écho à ce que l'éducation nous fait comprendre dès les bancs de la maternelle : la prépondérance de l'ordre alphabétique. Je le sais, j'ai vécu les affres de la fin de l'alphabet et en bonne femelle avisée, si mes enfants ont grimpé dans le haut de l'alphabet ce n'est sans doute pas une erreur de mon inconscient qui ne se trompe jamais ;-)
Bref, fut un temps donc où pour apparaître en tête dans les recherches des outils de l'époque il valait mieux s'appeler Addidas que Zadig et Voltaire.
Puis l'Internet naquit et engendra Google qui changea la donne. Zadig pouvait apparaître avant Voltaire. Et le nom refit sens. (Je magnifie pour les besoins du propos, mais vous comprenez l'idée).
Finie la dictature de l'alphabet, les pages papier et le minitel au panier. Bonjour la dictature de l'algorithme secret devant lequel tous sont égaux, certains plus que d'autres, mais c'est une autre histoire.
Chassée du naturel, la tradition revient cependant au galop : Microsoft crée en effet un "ballot screen" qui va permettre de choisir son navigateur. Comment les classer ? Microsoft propose une classification suivant leurs parts de marché, ce qui donne Microsoft Explorer, suivi de Firefox.
Trop favorable à la maison Microsoft décrète la Commission européenne qui demande à Microsoft de tester sa solution avec le sacro saint ordre alphabétique… ce qui entrainera l'ordre suivant : Apple Safari, Google Chrome, Microsoft Explorer, Mozilla Firefox et Opera.
Arrêtez-moi si je divague mais ... personne n'a pensé à suggérer à la Commission Européenne un affichage aléatoire ?
Va -t-on voir le retour aux pratiques telles que Microsoft Explorer va devenir Ami-crosoft ? Ou alors Mozilla devenir Amozill. Un peu médicamenteux mais aux grands maux/mots les grands remèdes ? Sauf à ce que Opéra se rebaptise Apéro.
Posted by Myriam on October 19, 2009 at 06:33 in Web/Tech, What's in a name | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Avertissement : Le titre de ce post est abusif - il fait écho à une Burqa de conscience publiée en juin. Abusif parce qu'il peut inciter l'amalgame entre burqa, voile intégral (running gag translation for Otir: full sail) et le voile communément appelé islamique, qui n'est pas intégral mais concerne quand même les foules. C'est seulement de ce voile dont je parle aujourd'hui.
Je ne vais pas m'étendre en long discours verbeux, mais laisser la parole au reubeu qui donne son avis de musulman mélomane sur la voie voilée que Diam's a choisi d'emprunter.
Je vous invite donc à lire son Laisse-moi kiffer la vibes avec mon mec à barbichette.
Note : Si vous avez le temps, et vous ne le perdrez pas à le prendre, visitez l'ensemble du blog qui fait mentir le dicton. Où ya de la gêne, ya du plaisir.
Pour suivre l'éclipse du féminin derrière l'ombre du mâle l'évolution de Diam's :
Posted by Myriam on October 17, 2009 at 17:47 in Blogalaxie, Culture, wor(l)d | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Disclosure: I'd like to thank LeWeb founders @geraldine & @loic, and @stephtara for the 2009 official blogger pass I've received today.
And also thank the generous mécène that pays my typepad's annual bills
to be sure I keep on blogging.
In a way, that makes this post a
sponsored one as well as this entire blog. That's why I would also thank my
mother who taught me "If you have nothing nice to say, do not say it
... unelegantly."
So, to my friends here and abroad who keep bad memories of LeWeb08
for very material reasons ultimately very futile, take a coat and think twice: LeWeb is
one of the most inspiring conference in Europe. And a unique event for
networking, meeting and shmoozing "in real life" with all of the people
you're
twitting or LinkedIning all year long worldwide. That's it.
Are you looking for a serious reason to spend a couple of days in Paris, meet me and enjoy the fun of the french jam way of life?
In a word: LeWeb'09.
Not really convinced? Let's talk about the biz side: LeWeb conference gathers about 2,000 entrepreneurs, investors, angels and brands. This year will be around the theme of Real Time.
Real Time? Yes, once there was the static web, then the social web and now, here comes the real-time web. You know, the FaceBook - since it has redesigned its most important assets - and twitter thing.
If you need to know about and meet bright people of the web industry to get inspired, to grow your business or to develop partnerships, simply be there, they will be there too.
The choice of the video's scene is a very bad one. Lady Eiffel Tower is hypnotizing. So, please focus on the speakers. Come in Paris and meet Lady Eiffel Tower in person, in real time, in december.
See you in Paris? If you plan to attend LeWeb09 - with a 10% discount by using the code BLOG09 - tweet me :-)
Posted by Myriam on October 15, 2009 at 22:59 in Blogalaxie, Coming soon, Geekerie, LeWeb09, Tech, This world is pregnant, Tous ego !, Web/Tech | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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C'est un de mes défauts. J'ai un faible pour l'errance et la cohérence. Y compris dans les démonstrations par l'absurde. Il n'y a de sens qu'en cohérence. Si j'étais honnête je poserais la question N'y a-t-il de sens qu'en cohérence, mais ce matin, j'ai l'esprit taquin.
C'est même un des ressort de l'humour, volontaire ou non.
Et, en la matière, la BNP est impayable.
Diversification, mélange des genres et vente croisée sont les rouages d'un monde qui change. Aussi, la BNP applique la recette qui fait recette. Ainsi trouve-t-on sur la page d'accueil du portail particulier outre la très classique box d'accès à ses comptes, une galerie marchande.
Sans doute dû à un partenariat avec un prestataire aussi visible qu'un brin de paille dans une tirelire à pièces jaunes. Et que nous vend-il dans cet "espace de liberté et d'avantages" ?
"Une forte demande des clients" aurait motivé le passage à l'acte. Ce n'est pas une excuse et encore moins une légitimité.
Au gré du marché, les offres changent (comme le monde). De l'immobilité naitrait l'ennui. Ce mois-ci, deux affaires en or, donc.
Soyons sérieux, le contrat de confiance, ça passe avant tout par la cohérence.
Un monde qui change, d'accord, mais avec des limites. Au prix des commissions, je ne suis pas prête à changer de devise : qui trop embrasse, mal étreint.
Message personnel : Pierre, sans rancune, tu ne m'as pas convaincue malgré ton sentiment exemplaire d'appartenance à la maison du monde qui change. Mais on peut en discuter autour d'un café au bar Microsoft. Comment ça, ce n'est pas cohérent non plus un bar Microsoft ? Laisse, je t'expliquerai.
Posted by Myriam on October 14, 2009 at 06:35 in Humor, online shopping | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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Dans l'histoire du monde, la famille vient avant le clan, le clan avant la tribu, la tribu avant le peuple. - Boris Schreiber
Le fils aura-t-il sa chaire au nom du père ?
Le neveu, nepote en Italien, perdra-t-il la sienne car la chair éphèbe est faible ?
Une République irréprochable ? Est-ce encore dans nos moyens en ces temps de crise ...
Posted by Myriam on October 12, 2009 at 10:59 in Actualité, Culture, De l'Art ou du cochon, Unspeakable, What's in a name | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Fut un temps, plus proche de celui de L'homme qui en savait trop que de celui de Madame Sans Gêne, il était de bon ton et signe de belle éducation de ne pas parler la bouche pleine, et jamais, au grand jamais, mettre la main devant sa bouche. Sauf pour bâiller. Mais, c'est une autre histoire.
Le code du savoir-vivre servait aussi bien l'entendement que l'esthétique.
Blâmons les journalistes qui bafouèrent sans vergogne l'interdiction de dévisager avec insistance ; les téléphones mobiles dont la qualité de réception est parfois à la limite de l'outrage ; et les caméras qui surprennent des conversations que la bienséance interdit d'écouter sans y être invité.
C'est ainsi que le toléré parler dans sa barbe sera bientôt détrôné au profit du parle à ma main parler dans sa main. Puissent les théories darwiniennes qui nous guettent s'avérer erronées.
Fut un temps, plus proche de celui de la Dame aux Camélias que de L'homme à la chemise Lilas, il était de bon ton et signe de belle éducation de se détourner pour toussoter légèrement sur le bout de ses doigts, de préférence gantés, et en cas d'éternuement, intempestif ou non, de céder à l'accès le plus discrètement possible.
L'étiquette, vous dis-je.
Vous allez voir qu'au train où vont les choses et avec les avancées de la science, c'est plus qu'une part de bonheur qu'il va nous falloir lâcher.
Il va bientôt nous falloir favoriser le "savoir vivre" au détriment du "savoir-vivre" et éternuer dans le pli de nos coudes. Quelle engeance !
Puisse la sagesse populaire post-moderne, dans sa grande mansuétude, ne pas pousser le vice à nous obliger à des contorsions d'acrobate.
* Freud, il y a 80 ans, durant l'été 1929 in Malaise dans la civilisation.
Posted by Myriam on October 05, 2009 at 06:39 in De l'Art ou du cochon, Humor, Livres, Mobile, This world is pregnant | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Posted by Myriam on September 30, 2009 at 08:48 in Blogalaxie, Execution is the key | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Quand je dis senior, je parle des vrais seniors seniors, les plus de 70 ans, ceux dont seulement 37% sont équipés d'un terminal mobile. (Source Credoc - Passionnante étude sur La diffusion des technologies de l'information et de la communication dans la société française)
Et puis un beau matin ou peut être une nuit, l'illumination est venue. En stereo. Chez SFR et Orange. A croire qu'ils lisent les appels à projet de NKM :-)
Posted by Myriam on September 23, 2009 at 06:44 in Mobile | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Je viens de recevoir cet avis de ComBoutique m'informant qu'un exotique client egotique venait de s'offrir une de mes magnifiques créations dans ma superbe boutique.
Si vous croisez le personnage de bon goût qui arbore cet objet quasi unique, merci de le traiter avec tous les égards dus à son rang.Posted by Myriam on September 22, 2009 at 15:11 | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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For more information, or to join the conversation, please visit http://mediaconvergence.economist.com
Posted by Myriam on September 21, 2009 at 11:35 | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Il semblerait, selon Le Figaro & all, que son fondateur, Marc Simoncini, s'apprête à passer dans le camp des MVNO, Mobile Virtual Network Operator, le camp (miné) des opérateurs mobiles virtuels.
Le projet, au nom pour le moment guère plus sexy que son site internet : Cofitel (Compagnie de Financement des Télécommunications), est initié par Cédric Curtil, ancien directeur du plan stratégique de SFR. Cofitel - comme coffee ?- travaillerait sur le projet Cappuccino - est-ce prêt, so ? Pas avant le premier trimestre 2010, paraît-il. Mais ça devrait en énerver plus d'un.
Note : Des MVNO, la France en compte déjà 13 à la douzaine. De M6 Mobile à Virgin en passant par NRJ ou le petit dernier Simpleo, devenu depuis Simplicime.
Preuve que ce n'est pas si simple, même en proposant des tarifs souvent moins chers que les opérateurs historiques dont ils utilisent le réseau, les MVNO tous confondus représentent à peine plus de 5 % de part de marché du gâteau de la téléphonie mobile en France (en augmentation de 0,7 point en 1 an, progression étonnamment faible par rapport aux autres pays européens ) soit un parc
total de moins de 3 millions de clients (source Arcep).
A croire que le prix n'est pas le critère essentiel...
Mais alors, quel est le critère essentiel dans le choix de son opérateur mobile ? Celui qui le découvrira devrait remporter la course au saint graal des MVNO. A priori avec plus de 20 millions de profils qu'il travaille à unir, Monsieur Meetic doit avoir quelque vague idée de la psychologie humaine et de comment convaincre le fidèle et paresseux français de divorcer de son opérateur historique.
A ce jour, aucune info sur le réseau ou les réseaux sur lequel tournera Cofitel, "le premier opérateur post-Madoff" dixit Marc Simoncini. Orange, SFR et/ou Bouygues ... ou l'arlésienne le mythique 4ème opérateur 3G qui nous sera livré courant 2010 ?
2010 devrait donc s'annoncer comme l'année de la grande parade de séduction pour qui recherchera son opérateur mobile.
L'eusses-tu cru que tu pourrais aussi le trouver via Meetic ? :-)
Posted by Myriam on September 21, 2009 at 06:51 in Coming soon, Mobile, Réseaux sociaux | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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Pour tous ceux qui se demandent quel serait l'intérêt d'un 4ème opérateur mobile en France et se disent "réservé" -- réservé ? comme une table déjà attribuée en attente de ses occupants ? -- SFR apporte un embryon de réponse sur sa bonne volonté à partager le gâteau de 22 milliards d'euros de la téléphonie mobile en France.
Enfin, un opérateur mobile français lance une offre mobile illimitée !Posted by Myriam on September 17, 2009 at 07:37 | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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Posted by Myriam on September 12, 2009 at 14:03 | Permalink | Comments (2) | TrackBack (0)
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Je reçois ce jour cette charmante invitation pour le festival de Deauville que j'hésite à accepter, les critères exacts relatifs à "être bien accompagnés" n'étant pas précisés :-)
Évidemment, je suis toujours bien accompagnée, sinon je viens seule ;-)
Les scories de langage sont parfois l'ennemi du bien...
Pour les passionnés de cinéma américain, bien accompagnés ou non, vous avez rendez-vous ici.
Posted by Myriam on September 07, 2009 at 12:07 in Actualité, Calin, Cinéma, Culture, Film, Humor | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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C'est la fin.
Des vacances.
ET un nouveau commencement.
La rentrée.
Un petit hommage à DamDam qui a fait un énôôrme travail de rentrée sur BlogItExpress.
Si vous n'avez pas encore de compte, il est encore temps.
C'est LE site de la rentrée !
Posted by Myriam on September 02, 2009 at 06:32 in Actualité, Blogalaxie, Calin, Lend a hand, Potential, Réseaux sociaux | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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A tous ceux qui s'interrogent sur l'histoire de l'argent, de ses origines à nos jours, je recommande la lecture instructive de ce petit livre de James Robertson, annoncé pour les plus de 12 ans, ce qui doit être le cas de certains d'entre vous :-)
Au-delà du numéraire et de la fascination parfois fétichiste qu'elle exerce, la monnaie, l'argent, l'oseille, le flouze est devenu l'objet le plus abstrait qui soit.
Toujours plus loin dans la dématérialisation des supports monétaires, Apple vient d'accepter dans les iPhone la première application permettant de déposer un chèque directement sur son compte en banque sans présenter la version papier.
Il suffit donc désormais aux clients de la banque USAA de photographier les recto/verso du chèque avec leur iPhone et de l'envoyer pour créditer leurs comptes. Le chèque papier, déjà lui-même abstraction de la monnaie qu'il représente ne sera ensuite jamais présenté à la banque.
Prochaine étape, la disparition du support papier lui-même et envoi du chèque par email via un pdf transférable? Effrayant et vertigineux.
A penny An iPhone for your thoughts ...
Posted by Myriam on August 11, 2009 at 08:35 in Dans mon iPhone, il y a, Mobile, Potential | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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- Faut pas faire attention, c'est une brute née de la guerre.
- En langage clinique on appelle ça un paranoïaque,
en langage militaire un brigadier.
Maurice Biraud à Charles Aznavour dans Un Taxi pour Tobrouk
J'étais là, et je n'ai rien fait. Conformisme, pouvoir et obéissance, 5 bonnes raisons de détester l'humanité entière ou de devenir meilleur ...
Posted by Myriam on August 07, 2009 at 07:39 in Best Of(f) | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Posted by Myriam on August 05, 2009 at 07:28 in Best Of(f) | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Posted by Myriam on August 03, 2009 at 07:21 in Best Of(f) | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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L'Arcep, nous apprend abruptement qu'en 2008, 46% des utilisateurs de téléphone mobile étaient chez le même opérateur depuis plus de cinq ans.* Parce qu'ils sont heureux en ménage avec leur opérateur ?
77 % des personnes interrogées pensent que la procédure pour changer d'opérateur est longue, complexe et coûteuse ... Et encore, c'est sans compter les honoraires de l'avocat !
Note : L'étude est un concentré de chiffres édifiants sur l'immobilisme et la bienveillance avec laquelle nous dépensons notre argent chez nos bienfaiteurs les opérateurs.
De son côté, l'Insee nous donne à voire ce graphique du taux de divorce selon la durée du mariage, les dernières données datant de 2005. 5 ans c'est le seuil critique.
Le taux communément admis aujourd'hui, en 2009, serait de 42 divorces pour 100 mariages.
Se pourrait-il que pour prolonger la vie d'un mariage, il suffise d'appliquer la politique des opérateurs de téléphonie mobile français ?
Quoi qu'il en soit, l'appel à candidature pour l'attribution d'une 4eme licence de téléphonie mobile en France venant bouleverser le ménage à trois Bouygues, SFR, France Télécom, doit être officialisé avant fin juillet. Free, Virgin Mobile, voire même le groupe Bolloré pourraient être intéressés.
L'attribution de cette licence devrait intervenir en janvier 2010 mais, car il y a bien un mais, Orange, en mari jaloux, pourrait saisir la justice pour retarder cette concurrence en contestant le montant du ticket d'entrée fixé à 240 millions d'euros.
En attendant, si vous êtes infidèles en pensée et sans être pousse au crime, changer de conjoint d'opérateur, c'est si simple ce n'est pas si compliqué ... (souvenez-vous !)
* En 2007, ils étaient 66% a n'avoir connu qu'un seul opérateur.
Et, si l'on cumule les chiffres, en 2008 ils étaient 73% à être client du même opérateur depuis plus de 2 ans alors que le temps d'engagement maximal chez un opérateur est justement de 2 ans.
Posted by Myriam on July 20, 2009 at 07:23 in Mobile | Permalink | Comments (3) | TrackBack (0)
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En fait, je ne vais même plus chez eux du tout. Je reste chez moi.
Ils sont de bon conseil chez Total.
Maintenant, quand je fais mes courses, j'économise 100% de mon carburant.
J'ai poussé le raisonnement jusqu'au bout : je fais désormais mes courses en ligne.
Je traverse les Carrefour sans prendre ma voiture, et je rends visite à des Picard sans dépenser une goutte de carburant.
J'y gagne en temps, en calme et en montant de la facture -- les sites n'étant pas toujours fluides, alors je me concentre sur l'essentiel. D'ailleurs, l'essence c'est eux qui la paient pour me livrer.
Il m'arrive quand même de me rendre régulièrement chez le boulanger, le boucher, le poissonnier, le fromager ou le primeur. A l'ancienne. Pour le frais. Aux halles. Mais il n'y a plus pas de station service Total à proximité.
La dernière a dû fermer dans les années où elles n'ont pas été fermées par hasard. Du reste, faire mes courses dans une station Total, comment vous dire ...
Ah si, j'oubliais. Sur autoroute, je préfère les stations Total. Elles ont la palme des toilettes les plus régulièrement propres. C'est vrai, je ne vais pas chez eux par hasard. Par contre, on dirait bien que Total vient dans mes emails par hasard.
3 % de réduction sur mes achats effectués dans les stations Total ? Alors ça, c'est de la générosité. Et 3% supplémentaire si mon total (sic) atteint 6 000 euros ? On frise la philanthropie. Et l'assistance dépannage gratuite ? Ah merci, oui, c'est cohérent avec le métier, mais je l'ai déjà avec mon contrat d'assurance auto acheté auprès de ma banque, et à volonté, d'en bas de chez moi au bout du monde. Ceci dit, c'est un privilège dont j'espère ne pas avoir à abuser.
P.S.: Sérieusement, une carte de paiement Visa Total en partenariat avec Sedef, jointe à un compte support de crédit reconstituable et renouvelable avec un taux proche de l'usure ? Avec même pas un produit partage, quelque chose du genre 3% du montant de mes achats reversé à une cause ?
Il y a des partenariats hasardeux qui parfois écornent les images déjà gondolées.
Vous imaginez ma banque diversifiant ses produits en installant une pompe à essence automatique à droite du DAB (distributeur automatique de billets) avec du carburant payable en 3 fois sans frais* et un jerrican** de 2 L offert tous les 100 retraits*** ?
Qui trop embrasse, mal étreint.
* dans la limite de 2 pleins de 40 L par an
** contenu non fourni. Ne pas utiliser à des fins alimentaires.
*** d'un montant de 50 euros minimum
Posted by Myriam on July 08, 2009 at 06:51 in Marketing/Advertising | Permalink | Comments (2) | TrackBack (0)
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Le mythe du "moins c'est cher, plus c'est rentable" retrouve-t-il une seconde jeunesse ?
C'est en quelque sorte une suite au post de mai dernier (souvenez-vous !) où se posait brièvement la question des applications iPhone gratuites financées par de la pub.
Le constat est simple et tient en quelques chiffres :
Donc proposer une application gratuite favoriserait sa diffusion, et sa rentabilité si seulement une application gratuite pouvait générer des revenus. C'est en tout cas le postulat d'Adwhirl, une plateforme de publicité mobile qui a levé 1 million de dollars il y a quelques semaines.
Note : Avec son million en poche, Adwhirl prévoit de dupliquer son concept sur Google Android, Blackberry et Palm Pre.
Selon Adwhirl, être dans le top 100 des applications pourrait permettre de générer entre 400 et 5,000 USD de revenus publicitaires (la fourchette est large...) par jour (si, si par jour) selon le nombre de bandeaux et de la fréquence avec laquelle l’utilisateur va se servir de l’application -- qui, selon Pinch Media décroit de façon exponentielle au fur et à mesure du temps qui passe. Et sur le web, comme sur le mobile, il passe très très vite. En gros, c'est dans les deux premiers mois que se fait la récolte. Et Adwhirl pourrait vous y aider avec un CPM de 2 USD en moyenne (ce que signifie en clair que chaque pub affichée 1000 fois rapporte 2 USD).
A titre d'exemple, personnel et sans valeur scientifique : TwitterFon,
un client gratuit twitter fort acceptable utilise AdWhirl. Il existe
également une version pro sans pub disponible pour 4,99 USD.
Comme beaucoup de personnes de mon entourage, j'utilise Tweetie.
Il n'existe pas de version gratuite mais pour 2,99 USD la version sans
pub propose plus de fonctions avec une ergonomie plus fluide et une
expérience utilisateur bien plus agréable que les deux versions de TwitterFon.
De là à dire qu'une bonne application, bien développée a plus intérêt à passer par le payant de l'App Store, tandis qu'une application moyenne ou éphémère/ludique dont on se lasse rapidement (fut un temps iFart générait 2 000 USD/jourde revenus via Adwhirl) aurait plutôt intérêt à être gratuite financée par de la pub, il n'y a qu'un pas que je franchirais si je connaissais les revenus générés exacts par les unes et les autres. Mais empiriquement, il me semble que la différence se joue là !
A tenter, ou à ne pas tenter ?
Pour : Dans le flot des 50 000 applications (et leur nombre augmente chaque jour), n'est-ce pas les premiers balbutiements d'une autre façon de se donner un peu de visibilité sur un marché déjà fortement encombré et pas encore mâture ?
Contre : Chat échaudé, craignant même l'eau froide, ces scenarii
Posted by Myriam on July 06, 2009 at 07:17 in Dans mon iPhone, il y a, Marketing/Advertising | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Posted by Myriam on July 04, 2009 at 12:16 | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Posted by Myriam on July 01, 2009 at 06:36 in Fun, Music, Tous ego !, What's in a name | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Seesmic Original a commencé sa vie comme le "Twitter de la vidéo" (Souvenez-vous !)
Dès ses débuts, le site, associé à Loic Le Meur, son fondateur, a rencontré un large succès d'audience avec une importante couverture presse online et off line.
Et surtout une impressionnante croissance durant ses 12 premiers mois d'existence.
Pour l'anecdote, bien que peu friande des video conversations, j'ai été séduite par l'ambiance de cette/ces communautés. J'y ai rencontré de fascinantes personnalités qui, ultérieurement, sont parfois devenues des amis.
Sans Seesmic, une part de ces rencontres n'aurait jamais eu lieu.
Et puis les choses ont changé. Les circonstances aussi. Externes, avec en toile de fond la crise ; internes avec l'essoufflement d'une communauté qui reste néanmoins fidèle mais stagne.
Loic Le Meur, l'individu, est un personnage parfois controversé mais, sans doute possible, son intuition et sa réactivité quand il s'agit de mener sa barque sont à apporter à son crédit.
Je ne suis ni experte en conduite du changement ni en jaugeage des hommes ou des âmes, mais il a moins cinq qualités qui n'usurpent pas le mythe de "l'entrepreneur dont on peut s'inspirer".
Des repositionnements, dans le web et off line, j'en ai vu passer et si vous voulez mon avis, ce n'est qu'un début.
Celui de Seesmic a quelque chose d'exemplaire. Si la partie vidéo est quasiment devenue introuvable sur le nouveau site et inexistante dans Seesmic Desktop, la priorité est toujours donnée aux communautés désormais agrégées via Twitter et Facebook.
Seesmic, avec ou sans video, c'est et un outil et une communauté qui vous permettent de construire et consolider la vôtre.
Aujourd'hui cela paraît sans doute risible voire emphatique d'annoncer que sans communauté nous ne sommes rien. La formulation demande sans doute à être améliorée, mais que ce soit professionnellement ou dans la vie privée, rira bien qui rira le dernier :-)
* Loic est un kite surfeur et ça se voit : il sait prendre le vent quand il se présente et changer de direction quand il le faut. Et si vous observez bien, c'est une qualité pas si courante mais fort utile.
Posted by Myriam on June 29, 2009 at 06:32 in Execution is the key, Potential, Réseaux sociaux, video, Zoom | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Is Paris twittering? In french, Paris twitte-t-il?
If you seek answers to this existential question, rendez-vous on Wednesday, July the 1st.
Take a flight, an Eurostar or swim to Paris, France!
Life without madness isn't really life at all :-)
Posted by Myriam on June 27, 2009 at 13:49 in Actualité, Fun, Réseaux sociaux, Voyages | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Gilad Shalit is a 22 years old french israeli. He was abducted on June 25, 2006 by a team of terrorists during a cross-border attack on an IDF outpost near the Kerem Shalom crossing outside Gaza.
The Hamas terrorists who have been holding him hostage have allowed no one to see or contact him, including representatives of the International Committee of the Red Cross (ICRC).
It is impossible to know whether Gilad is even alive, although Israeli officials have stressed they believe he still is.
1095th day and counting. 3 years. If you are on Twitter, please post using the hashtag #Gilad.
Otir en parle aussi en français.
Posted by Myriam on June 25, 2009 at 00:01 in Unspeakable | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Quand je pense que j'ai passé mon enfance à voir mes parents déplier des cartes Michelin et se chamailler sur le sens de la pliure pour refermer correctement la carte et la laisser ainsi dans l'état où elle était avant consultation !
ô tempora, ô mores :-)
Déjà, quand Michelin a mis en ligne ViaMichelin, ce fut le premier choc. Plus besoin de mettre bout à bout sur la grande table ou sur le capot la n°23 et la 58 pour avoir la suite de l'itinéraire. N'allez pas vérifier c'est une image, pas un exemple exact, bref, vous voyez l'idée :-)
Mais là, c'est pire : depuis ce matin, j'ai dans le creux de ma main tout le trafic en temps réel de Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse, Nantes et l’Ile-de-France dont les aéroports, ainsi que les autoroutes sur tout le territoire.
Parce que dans mon iPhone il y a ViaMichelin Trafic France.
Quand je pense à tous ces jeunes couples iPhonés qui ne connaitront pas les joies de la dispute sur l'air du "Prends à droite, je te dis, il doit y avaoir un accident ou des travaux" "Mais non, je suis sûr que dans 5 minutes ça repart, bon je descends voir ce qui se passe."
Et puis, plus besoin de m'occuper de la pliure, je zoome directement sur le boulevard pour voir l’info trafic de près.
Ne le dites pas à ma mère mais en plus, je peux aussi voir les radars mis à jour tous les 2 mois (chut, elle ne sait pas non plus que TomTom me les montre aussi) ...
Tout ça, gratuitement. Et ça marche même pas trop mal en Edge quand la 3G reste coincée dans la pliure de la couverture.
Posted by Myriam on June 24, 2009 at 06:38 in Dans mon iPhone, il y a | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Je lisais hier chez Otir un très long et fort bien documenté billet sur ce qu'elle nomme le voile intégral.
Voile intégral : autrement dit la burqa ou le niqab.
Le glissement terminologique de burqa vers voile intégral tendrait à limiter la vision de l'évidence : il s'agit, non pas des voiles, foulards et autres ersatz de perruques couvrant la chevelure, parfois les oreilles et toujours la nuque, mais bien de cette pièce de tissu qui couvre une femme de la tête aux pieds, laissant au mieux entrevoir des yeux, rarement moins de deux, et au pire les grillageant de façon à voir (mal) sans être vue.
Les romantiques abscons nourris au fantasme de Shéhérazade y verront un objet de fantasme, ce même qui nourrit la bête qui sommeille mal en eux lorsqu'ils rêvent éveillés.
La femelle tentatrice cachée sous le voile, cette inquiétante étrangeté fatale qui, douée de raison et d'une âme - ou non, amis de l'Inquisition et ennemis des sorcières, bonsoir - est capable de saigner 5 jours par mois lunaire sans en mourir.
Les plus utopiques crieront qu'il s'agit là de la forme la plus élaborée du respect de la femme, bardée d'un grand F et de beaucoup d'effets, qui ainsi cachée sort de sa condition d'objet sexuel pour être appréciée pour sa beauté intérieure. (Hein, t'es rieur ? Moi non plus, je n'y crois guère à cette interprétation patriarcale là.)
Aussi, cet animal de foire aux pouvoirs extraordinaires, magiques ou maléfiques, vaut-il mieux la posséder en dissimulant son pelage et ses attributs, pour ne pas attiser la convoitise du voisin, toujours prompt à se laisser tenter par la bête de sexe qui cauchemarde en lui. Nous voici donc aux pires heures de l'obscurantisme de la possession. Et ça en dit long sur la courte vue et la maîtrise des passions dont on soupçonne le voisin d'être capable. Mais cela aussi est une autre histoire.
D'aucun(e)s argueront qu'il s'agit là d'un signe de soumission à je ne sais quel Dieu qui, s'exprimant somme toute assez rarement ou du moins dans un mode de communication difficilement audible de ses créatures, est victime d'un bug d'interprétation par ses ouléma.
Mais ce n'est pas mon propos ici du sens à donner au port de la burqa, du niqab ou même du hijab, ni du pourquoi et encore moins pour quoi ils seraient l'apanage des femmes et le panache des hommes.
J'avoue m'être laissée pourtant tenter par la folle (dé)construction intellectuelle de couvrir au regard des passantes pâmées les deux magnifiques yeux clairs, le nez aquilin, les cheveux bouclés, la bouche moelleuse et les cuisses d'airain de mon amoureux qui se joue de ces regards en coin ou de face, insistants ou furtifs, mais rarement absents.
Mais je m'égare. A-t-on jamais vu femelle humaine tenter de dissimuler aux autres femelles humaines le regard exultant de son mâle sous un sac de tissu ?
Plus sérieusement, à titre personnel, j'ai tendance à penser que tout être humain choisissant de son plein gré de s'affubler d'un tel carcan en public - et même en privé - relève plus du corps médical, obédience psychiatrie, que du corpus théologique, obédience Islam.
Mais après tout, s'il est interdit de se promener nu pour ne pas attenter à la pudeur, pourquoi ne serait-il pas légitime de s'interroger sur l'éventualité d'interdire la circulation aux femmes barricadées dans un carcan de toile, ne laissant pas même deviner le genre mâle ou femelle de l'individu qu'il couvre ?
Alors la République Française dirait "pas plus de nu que de burqa dans nos rues". Ce serait équitable mais serait-ce juste ?
Ceci étant posé, qu'impliquerait donc de légiférer en France en interdisant le port de la burqa ?
Je ne sais pas répondre pour celles qui la portent par choix, mais une chose est certaine : pour celles qui la portent sous la contrainte, cela signifierait le confinement non plus sous leur burqa mais dans leur logis. L'interdiction de sortir et ainsi être, cette fois, totalement coupées du reste de la société française.
Je me répète pour me faire comprendre distinctement : s'il est envisageable que celles ayant délibérément choisi le port de la burqa ou se plieraient de force à une interdiction hors de l'espace privé ou braveraient l'interdiction ; celles qui y sont contraintes, prises entre le marteau de l'obligation de la porter pour sortir et l'enclume de l'interdiction de la porter pour sortir, n'auraient d'autre choix que de rester confinées dans leur gynécée chez elles.
Or, aujourd'hui, il est encore possible pour n'importe quelle femme contrainte de quelque manière de demander aide et assistance au détour de n'importe quelle rue française. C'est un acte qui demande beaucoup de courage et de renoncement face au poids des traditions et des familles. Lorsqu'elle y parvient elle reçoit assistance et protection des forces de l'ordre.
Celles-là mêmes qui seraient chargées de circonvenir les contrevenantes, si une interdiction était prononcée.
Légiférer en interdisant le port de la burqa, c'est certes faire plier celles qui choisissent cette affirmation extrémiste, mais c'est aussi ôter la seule et unique chance à celles qui sont contraintes de le porter de pouvoir lever le voile de l'obscurantisme qui leur est imposé.
A la République Française, miroir d'une majorité, je préfère une République protectrice des plus faibles et des opprimé(e)s. Alors, si ne pas légiférer sur le port de la burqa, c'est permettre à une seule de ces femmes emprisonnées de toile de sortir de chez elle et de demander de l'aide, il ne faut pas l'y confiner en légiférant, aussi heurtante et insupportable que la vue de cette survivance archaïque soit, pour la française laïque que je suis.
Posted by Myriam on June 23, 2009 at 06:17 in Culture | Permalink | Comments (2) | TrackBack (0)
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Je lis avec stupeur et étonnement la nouvelle que je vous livre brute :
Paul McCartney, aka Macca, le Beatle avec un grand A, a lancé à Londres une campagne visant à faire du lundi
en Grande-Bretagne un jour sans viande, afin de lutter contre le
changement climatique. Global warming ? Global warning!
Je relis. Sans doute ai-je mangé trop de protéines animales qui m'ont échauffées les yeux, peut-être est-ce une erreur d'interprétation ? Un jour sans viande afin de lutter contre le changement climatique ? Holly kaw! Paul, you did it for real!
Paul, Paul, Paul, je n'ai pas pour habitude de jouer les nonnes (je ne parle pas de John) et depuis que la majorité des bien-pensants a condamné Galileo Galilei, j'ai retenu au moins une leçon : faut-il gober benoitement la soupe viande qu'on nous sert, sous prétexte que ce serait bon pour la santé et que cela fait grandir ?
Non ! Mais de là à devenir végétarienne un jour par semaine pour sauver la planète, c'est vraiment vouloir me faire prendre une panse de brebis pour une lanterne. Note bien, je n'ai rien contre les végétariens, végétaliens et autres croqueurs de graines.
Tant qu'ils ne viennent pas titiller mon sentiment de culpabilité sous des prétextes fallacieux avec des arguments aussi peu étayés que le "gaz part et le tort tue" : Le méthane dégagé par le bétail d'élevage serait ainsi responsable de
18% des émissions de GES, soit plus que le secteur des transports. J'hésite entre rire et pleurer.
Après les ampoules, souvenez-vous ! les antennes-relai souvenez-vous ! le spectre glacial du réchauffement climatique commence à m'échauffer l'esprit (si tant est que j'en sois dotée, ce qui est une autre histoire pour un autre moment).
Et si le réchauffement climatique n'était qu'une vaste fumisterie ? Je vois se soulever tes sourcils, de plus en plus discrets au fil des ans, Paul.
La video ci-dessous est essentiellement en français, mais avec un peu de concentration, nous sommes mardi, ça devrait aller, tu arriveras à suivre.
Si la source est fiable ? Paul, je l'ai trouvée chez Vinvin !
I beg your pardon? You've never heard about Vinvin aka Cyrille de Lasteyrie ? J'ignore s'il est du Saillant mais, crois-moi, il est pointu dans son domaine : le coup de pied dans la fourmilière.
D'ailleurs, cela m'étonne à peine que tu n'en aies jamais entendu parler. Si tu passais un peu moins de temps à écouter n'importe qui, tu aurais le temps d'écouter ceux qui ne racontent pas n'importe quoi ! All you need is not only love, Paul, un peu de bon sens ne peut pas faire de mal, si je puis me permettre, et avec tout le respect que je te dois.
Rappel : Comme vous, je ne détiens pas la science infuse, comme vous, je navigue entre l'empirique, l'intuitif, l'intime conviction, la collecte d'information et la vérification de la source pour me faire une opinion. J'écoute qui peut me montrer que je suis dans l'erreur, et j'admets volontiers m'être trompée. A condition que les arguments soient recevables.
Alors, dorénavant et jusqu'à nouvel ordre, ne comptez toujours pas plus sur moi qu'auparavant pour passer les plats d'Al Gore, Yann Arthus-Bertrand et consorts.
En revanche, pour le tartare du lundi, pas de problème. Avec moitié frites, moitié salade verte. Chaud devant! Qu'on se le dise !
Posted by Myriam on June 16, 2009 at 06:23 in Environnement, Learn more, wor(l)d | Permalink | Comments (6) | TrackBack (0)
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Et si le coup d'envoi de la concurrence dans la téléphonie mobile venait des MVNO ?
L'arlésienne du tout illimité grand public - voix, data, sms, streaming, modem, voip - celle que l'on envie aux asiatiques et dont on a jamais vu que l'ombre contenue par les triplés historiques de la téléphonie mobile française, fait son entrée sans tambour ni trompette.
Mais elle est presque là. Je l'ai entr'aperçue !
Elle arrive du côté où personne ne l'attendait et en double exemplaire. La même semaine.
Va comprendre, Charles.
Deux MVNO, Coriolis Telecom et Virgin Mobile, lancent leurs offres suivant la courbe asymptotique de l'illimité-illimité. On y est presque. Mais pas tout à fait.
Virgin, presque au Paradyse
Coriolis, presque Topissime
Si Free/Iliad, qui répète à l'envie pouvoir faire baisser de façon significative notre facture mobile s'il obtient la 4ème licence 3G, concurrence ces forfaits, la facture pourrait effectivement baisser symétriquement à l'augmentation des options des offres illimitées-illimitées.
Mais jusqu'où iront-ils ? Jusqu'à l'illimité-illimité-vraiment-illimité pour 49,90 € ?
Messieurs les opérateurs, faites vos jeux, rien ne va plus ;-)
Posted by Myriam on June 12, 2009 at 06:06 in Mobile | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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The year the media died.
Mad Avenue Blues* is a video made by the yellow Labrador L. McDuff, the one who wrote the Wall Street Meltdown parodies. This time it's all about the media/advertising world and the impact to the traditional models brought about by the accelerating
migration to digital.
It is not intended to offend any people or companies appearing in the video. But it could.
Always take seriously the things said in jest, especially when they are sung.
*To those unaware of, the term "Madison Avenue", aka Mad Avenue here, is often used metonymically for advertising, and Madison Avenue became identified with the advertising industry after the explosive growth in this area in the 1920s. In recent decades, many agencies have left Madison Avenue, with some moving further downtown and others moving west.
Today, only a few agencies are still located in the old business cluster on Madison Avenue, including Young & Rubicam and Doyle Dane Bernbach.
However, the term is still used to describe the agency business as a whole and large, New York-based agencies in particular.
Madison Avenue is also identified as "the fashionable road". But that's another story for another time.
Posted by Myriam on June 09, 2009 at 07:19 in Execution is the key, Marketing/Advertising | Permalink | Comments (2) | TrackBack (0)
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Posted by Myriam on May 30, 2009 at 07:14 in Potential | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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C'est quoi une marque qui marque ?
"Vous savez que votre marque a du succès lorsque vos parts de marché dominent votre secteur.
Un autre bon indicateur est lorsque le nom de votre marque devient un verbe.
Une troisième façon de démontrer les prouesses de votre marque est de prendre la tête du Brandz Top trois années consécutives.
Google peut désormais le dire:
"J'y étais, je l'ai fait".
Pour les trois."
Nigel Hollis
Comme chaque année depuis 4 ans, l'Institut d'Etudes Millward Brown, sorte de leader mondial des études de marque et de la communication publicitaire, a rendu les résultats de son classement mondial des marques les plus puissantes.
4 tendances se dégagent dans le classement 2009 : les marques qui progressent
La place de la France à l'International ? Les marques françaises se comptent sur les doigts d'une main des deux mains ...
36 pages d'une étude à décortiquer ligne par ligne. Si vous disposez de vraiment peu de temps, rendez-vous directement page 34 lire les 10 keys take outs.
Ce n'est pas forcément votre destination d'entrer dans le top 100 des marques mondiales, mais à une époque où les investissements marketing impliquent un retour sur investissement plus rigoureux que jamais, ce classement est une excellente source pour identifier en quoi la valeur créée par une marque est capitale dans le capital ...
Pour ceux que l'anglais ne rebute pas et pour qui le sérieux du Financial Times n'a pas d'égal, le sujet est traité en 4 pages compactes mais bien nourries. Enjoy!
Posted by Myriam on May 27, 2009 at 06:34 in Marketing/Advertising | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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As explained here, the “419 scam,” also known as the “Nigerian scam” has been around since the 80’s and is one of the most sent types of spam in existence.
The scam gets its name from the section of the Nigerian Criminal Code that deals with fraud. The emails, most of which claim to come from people in one of the African nations (some also claim to be from people located in South America, Central America, or Europe), contain a variation of the same basic story involving a bank account containing millions of dollars.
Last week I've received a new kind of inovation: not even in my junk box, directly in my inbox, sent by the New-York Times itself!
The scammer sent an article with his own private message. Too bad to use intelligence in the service of dishonesty.
I don't know yet what NYT should do to avoid this, and I hope it's only an isolated initiative and not a growing strategy.
Whatever, don't be naive, don't be fooled by scammers, report them, and if you feel strong enough, scambait them as The Ebola Monkey Man :-)
What is scambaiting? Well, put simply, you enter into a dialogue with scammers, simply to waste their time and resources. Whilst you are doing this, you will be helping to keep the scammers away from real potential victims and screwing around with the minds of deserving thieves.
You can find help on 419eater and even partners on twitter ...
Note à destination des francophones : L'équivalent français existe auprès des Croque-escrocs, moins actifs que leurs cousins anglophones.
Pour plus d'information en français, c'est par ici.
Posted by Myriam on May 25, 2009 at 06:27 in Execution is the key | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Je connais une femme qui met un point-d'honneur à se faire appeler Madame LE Secrétaire d'État, sans doute pour éviter toute confusion avec l'état subalterne de la sienne.
Parfois, pour certaines femmes, le rang social importe plus que le sexe des mots.
Une autre s'accroche à son Madame LE Ministre, comme une médaille au cou d'un militaire.
Parfois, pour certaines femmes, le sexe des mots se porte en uni-forme.
Une autre encore, qui bien que mauvaise auteur, se prétend écrivaine.
Parfois, pour certaines femmes, le sexe des mots ne masque que des écrits vains.
Mais une cheffe d'Etat, j'avoue n'avoir jamais encore rencontré le cas.
Jusqu'à ce matin, où je suis tombée* sur ce barbarisme lituanien.
Mauvaise chienne de garde, à titre personnel, je préfère, au pire, quand aucun synonyme n'est disponible et ce qui est rare en français, le nom épicène.
Qu'en dit la gent masculine, la Présidente de Lituanie vaut-elle une guerre des mots ?
*Via le Bleu de Profession Politique que je lis de moins en moins, et bientôt plus du tout, depuis que, n'en déplaise aux rédacteurs et actrices, le bleu de twitter enrichit mon horizon.
Posted by Myriam on May 20, 2009 at 06:04 in This is a man's world | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Mon précédent post sur le web social (souvenez-vous !) mettait des points de suspension sur les réseaux sociaux d'entreprise. C'est effectivement une histoire différente des réseaux sociaux grand public.
En préalable, si vous commencez la lecture de ce post avec quelques doutes sur l'utilité d'un réseau social d'entreprise, je vous recommande le passage par la case Atelier, qui vous permettra, non pas de toucher 20 000 - encore que, il ya du ROI caché sous l'habillage des réseaux sociaux d'entreprise - mais une vision plus claire sur la problématique.
Allez-y, je vous attends ;-)
Vous êtes revenu(e) ? Bien. Poursuivons.
Un des principes qui fonde ou devrait fonder la transmission des savoirs est de ne pas réinventer la roue, surtout quand elle tourne rond, mais quand faire se peut, l'améliorer.
Je ne vais pas déroger au principe, puisque les réseaux sociaux d'entreprise sortent de mon champ d'action habituel et qu'USEO publie un benchmark déjà remarquablement nourri : « Réseaux Sociaux d’Entreprise : une évolution culturelle en marche, étude des usages, des solutions et des changements induits ».
Ne vous laissez pas apeurer par le titre, un peu indigeste, les 157 pages du document se digèrent fort bien ;-)
Plutôt cuisine traditionnelle que cuisine moléculaire, il renouvelle néanmoins le genre jusqu'à alors émietté au fil des blogs et des contributions d'experts aussi divers que variés.
Web 2 .0, Entreprise 2.0, RSE réseaux sociaux d’entreprise … c'est un peu l'Arlésienne de l'entreprise. Tout le monde en parle et de plus en plus nombreux sont ceux qui essaient de s'y essayer !
Cette étude a le mérite de clarifier le paysage en offrant un zoom sur l'offre du marché et les apports.
En clair, si vous cherchez à comprendre ou à faire comprendre ce qu’est un Réseau Social d’Entreprise, découvrir ou valider les applications possibles et surtout choisir une solution, et de préférence la mieux adaptée à vos besoins, c'est le document qu'il vous faut pour démarrer la réflexion.
Cela ne suffira pas tant le sujet est vaste et sujet à caution. Aussi, s'il est de votre responsabilité de faire le tour de la question tout en restant à l'écoute de ce qui se dit (de bien informé), je vous recommande également une visite régulière
Il en existe certainement de nombreux autres, mais avec ces deux là vous concentrez 90% du filon. Ce sont des mines. De celles dans lesquelles puiser.
Note : C'est un des aspects qui, à mon sens, manque à cette étude pour l'ancrer dans un réseau de "professionnels de la profession".
A défaut d'une bibliographie fastidieuse, une "blogographie" de liens vers les sites et blogs des éditeurs, leurs équipes assortis de quelques liens vers des sommités du sujet aurait été la bienvenue. Cela aurait facilité la lecture, enrichi les références, sans rien ôter ni à la paternité, ni à la reconnaissance de la somme considérable de travail effectué par USEO.
L'étude est accessible sur le site d'USEO.
Une version (gratuite) intégrant l'évaluation de 5 solutions (Awareness, Bluekiwi, Clearspace, Elgg et Socialtext) est en accès direct.
La version complète, elle aussi gratuite, annonce intégrer l'évaluation de 10 solutions : les 5 précédemment citées plus Blogtronix, Igloo, Movable Type, Telligent, Tomoye et WordFrame - ce qui fait 6, donc 11 à la dizaine ? :-)
Elle est accessible via un formulaire à renseigner. 2 mn pour le remplir.
Quel que soit votre coût horaire, ça vous coûtera plus cher de prendre le temps de la lire que pour l'obtenir ;-)
Merci à Arnaud Rayrole de me l'avoir fait parvenir.
Posted by Myriam on May 19, 2009 at 06:10 in Réseaux sociaux | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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On choisit rarement l'empreinte que l'on laisse/laissera (ou pas) dans l'histoire. La grande ou la petite. ô tempora, ô mores.
Avant que George Clooney vienne enflammer les pauses-café des matinées brumeuses, il y eut quelques vrais acteurs qui ont accompagné mes loisirs et mon éducation. Dont Paul Newman.
Un bref survol de sa filmographie et c'est toute un pan de mémoire de ma propre vie qui défile. Les événements heureux et moins heureux, sans liens directs et souvent anachroniques, affectivement liés à la première fois que je voyais un de ses films.
Certaines personnes relient ces moments-là à des chansons. Moi, ce sont parfois des films.
Je me souviens de mes premiers étonnements et du flot de questions devant Exodus quand je l'ai vu pour la première fois.
Paul Newman y est sans âge, bien que né en 1925 et toujours là, bien que mort en septembre dernier. C'est la destinée des monstres du cinéma. Ainsi brodent les nécrologies et certaines mémoires personnelles affectives.
Et quand j'ai voulu passer Exodus (Otto Preminger, 1960), j'ai eu la surprise d'entendre mon plus jeune fils (le médecin, 11 ans, génération Z) tenant d'un air triomphant la bouteille de sauce salade exhumée du réfrigérateur :
"Il a vraiment existé Paul Newman ? Je croyais que c'était comme le clown Mc Do."
Oui. Il a vraiment existé.
Posted by Myriam on May 18, 2009 at 13:12 in Culture | Permalink | Comments (3) | TrackBack (0)
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Après l'annonce par Apple du milliard d'applications iPhone téléchargées (gratuites et payantes confondues) en 9 mois, un doute m'assaille quant à ce "3 fois plus de pirates que d'acheteurs" ...
Le chiffre concernerait l'App Store US et c'est VentureBeat qui le dit.
Pas au travers d'une démonstration scientifique, statistiques à l'appui, mais sur la base de déclarations de 2 développeurs :
Josh Michaels développeur de l'application Ow My Balls constate dans ses statistiques que pour chaque copie vendue via l'App Store, 3 copies pirates sont téléchargées à partir du site Appulo.us. "Ow my balls y était accessible à peine 12 heures après être disponible sur l'Apple Apps Store" déplore-il.
James Bossert, développeur de Whack ‘em All retranscrit la conversation qu'il a eu avec un de ses pirates. Son ratio est de 4 copies pirates pour 1 vendue : 811 utilisateurs dont 196 seulement ont acheté son application. L'échange est intéressant à lire, d'une part parce qu'il pause la question d'actualité du droit d'auteur mais également parce qu'il éclaire la "logique" des communautés pirates.
250 heures de développement, plus le prix de la licence 99 USD, côté développeur auquel son pirate répond : "Mon but est d'offrir la possibilité d'essayer avant de dépenser son argent. Auparavant je ne crackais pas les jeux, mais après avoir acheté quelques jeux qui ne correspondaient pas à la description, j'ai voulu aider les autres à ne pas gaspiller leur argent sur des applications qu'on ne peut même pas refuser une fois qu'on les a achetées." justifie le pirate.
Et VentureBeat de suggérer une période d'essai qui permettrait, toujours selon eux, premièrement de réduire le piratage, et éventuellement d'augmenter le volume des ventes.
L'archaïque système des shareware qui devenaient utilisables passée la période d'essai. Vous vous souvenez ? Comment ? ça existe encore ? Au temps pour moi, j'ignorais.
De toutes façons, Apple semble refuser aux développeurs cette possibilité old school.
D'un point de vue purement business, on peut comprendre Apple : excepté pour des achats d'utilitaires pro (type RTM ou Instantpaper) la plupart des applications payantes (je parle là des jeux/gadgets) sont des achats d'impulsion.
Du prêt-à-consommer puis prêt-à-jeter. Sans connotation négative. Disons, à l'instar d'un bouquet de fleurs dont l'attrait disparait dès que les fleurs se fanent. La plupart les jette, une minorité les fait sécher.
148apps propose une base de données statistiques sur l'ensemble des applications disponibles, mais je n'ai pas trouvé de statistiques relatives aux usages.
Basé sur l'observation de mes usages et de ceux qui m'entourent, ce qui n'a rien de scientifique, nous sommes d'accord, la plupart de ces apps ludiques/gadgets sont utilisées plus ou moins intensivement dans les 24 h après leur téléchargement, puis ensuite quasiment plus jamais.
La majorité des apps payantes que j'ai dans mon iPhone, je ne les aurais pas achetées après une période d'essai. Mais sur l'instant, je les ai achetées. Les applications payantes dont je me sers régulièrement se comptent sur les doigts d'une seule main. Même constat autour de moi.
A mon sens, une version d'essai non seulement ne réduirait pas le piratage, mais ferait au contraire baisser le volume des ventes de l'App Store.
Il existe, en outre, déjà deux solutions allant dans le sens du non-intérêt à cracker les applications :
Une chose cependant m'étonne et présente peut-être un embryon de réponse : l'absence de réaction visible d'Apple*, alors qu'en apparence des solutions seraient facilement applicables.
Est-ce à la fois un signe faible en direction de la communauté des développeurs dont la masse (qui augmente chaque jour) est le gagne-pain quotidien des apps stores, mais signe que la communauté des jailbreaked/jailbroken* iPhones, condition technique pour utiliser ces applications pirates, serait vraiment minoritaire ? Les dev iPhone français sont-ils eux aussi confrontés à ce problème, ou est-ce un phénomène marginal ? Si vous avez des retours, partagez :-)
Note :
Une part non négligeable des revenus de la plateforme Apple, estimée à 5 millions de dollars annuels provient de l'achat par ces mêmes développeurs de la licence pour "droit à développer" et utiliser les ressources proposées par Apple.
Si vous vous demandez pourquoi la plateforme Apple connaît un tel succès auprès des développeurs, ou si vous cherchez des données pour choisir une plateforme de développement mobile, voici quelques éléments de réponse dans cette présentation de Teemu Kurppa, donnée au MobileDevCamp d'Helsinki.
*A mes zamis jailbreakés : je ne confonds pas jailbreak et pirates, pas taper :-)
Je précise donc pour les néophytes et éviter de longues discussions ultérieures avec mes amis jailbreakés intégristes : le jailbreak est un truc de geek le déverrouillage non-autorisé mais pas interdit du système d'exploitation d'un iPhone. Quand cela échoue, le risque est de se retrouver avec un joli presse-papier. Quand cela marche, cela permet de donner accès au système et aux applications non certifiées par Apple et qui ne sont pas forcément piratées. Pas forcément. Cydia Store est par exemple une boutique parallèle au sein de laquelle les applications refoulées (gratuites ou payantes) par la boutique officielle peuvent trouver un marché. Il existe aussi de très bonnes applications non disponibles sur l'apps store officielle et uniquement développées pour iPhone jailbreakés. Apple dit réprouver le jailbreak mais mollement quand même, dans la mesure où cela permet l'usage (parfois de façon massive) de l'iPhone dans des pays où il n'est pas officiellement distribué. CQFD.
Posted by Myriam on May 15, 2009 at 06:17 in Dans mon iPhone, il y a, Mobile, Terminal | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Aujourd'hui le moins que l'on puisse dire, c'est que l'expérience sociale sur le web est pour l'utilisateur un joyeux bazar à peine défriché où chaque visite sur un nouveau site impose la création d'un nouveau profil et la dilution de l'identité de chacun.
Pour mémoire, les réseaux sociaux attirent désormais 22,5 des 34 millions d’internautes français parmi lesquels 22 millions de cyberacheteurs, pour environ 1 h 40 mn de surf mensuel.
Fin avril, Forrester, sous la signature de Jeremiah Owyang a publié une étude "Future of the Social Web".
A la fois courageuse, puisqu'elle propose une vision à 5 ans - malgré le fait qu'aucun des responsables des 24 entreprises interrogées dont Dell, Google, Facebook n'ait voulu/pu se projeter dans 5 ans ; et dérangeante parce qu'en examinant les changements radicaux qu'a provoqué et provoque encore le web social, Owyang n'annonce pas que du bon.
En 15 ans, nous sommes passés de l'ère des relations sociales, celle où les premiers profils en ligne apparaissent, connectés à un réseau d'amis avec lesquels des informations sont partagées, à l'ère de la colonisation sociale, celle où les barrières entre réseaux sociaux et sites traditionnels tombent. Il ne s'agit plus désormais de réseaux d'amis mais bien de groupes sociaux, de communautés, qui s'agrègent autour de centres d'intérêts communs.
L'étude affirme qu'à partir de 2010 les évolutions seront de plus en plus rapides, pour aboutir d'ici 2 ans à une ère du commerce social où les réseaux sociaux seront plus puissants que les sites corporate traditionnels, devenus la base d'opérations personnalisées d'expériences en ligne.
En clair si vous êtes utilisateur, préparez vous à croiser de plus en plus souvent des marques et des entreprises qui viendront à votre rencontre ; et à les trouver là où vous serez quand vous les chercherez.
Si vous êtes une marque, prenez rapidement le train des réseaux sociaux, sous peine de rester sur le quai.
Un exemple concret ? Conséquence de la généralisation des applications d'identification telles que OpenID, FaceBook Connect ou le récent OAuth, les formulaires d'inscription en ligne, aujourd'hui présents sur la plupart des sites, finiront par disparaître.
Si vous faites du e-commerce et qu'un de vos clients potentiels se retrouve devant l'archaïque formulaire, aujourd'hui normal et accepté, dans deux ans, il passera son chemin.
L'information relative à VOTRE client sera stockée sur SON ou ses réseaux sociaux favoris et non plus sur votre site. L'accès à ses informations via son réseau social vous permettra alors certes de créer du CRM dynamique ... à condition d'être présents, les réseaux ayant eux-mêmes le potentiel de se transformer en CRM. Et ce n'est plus un individu que vous aurez comme interlocuteur mais le prescripteur (ou le contempteur) potentiel à une ou des communautés.
Si vous
êtes fournisseur de solutions CRM, il va falloir songer rapidement à
anticiper la demande et à intégrer des interfaces avec les API des
réseaux sociaux pertinents. Le challenge consistant désormais à anticiper
lequel ou lesquels ...
Là où Owyang ne voit pas que du bon, c'est en matière de sécurisation des données et de protection de la vie privée. D'une façon quasi inévitable. Il faudra sans doute essuyer quelques plâtres dus aux excès de ces nouveaux modèles avant de parvenir à des solutions acceptables et plus mâtures.
En clair, si vous êtes utilisateur, attendez-vous, au pire à voir vos données divulguées sans votre consentement par une erreur humaine ou une faille technique, et au mieux à ce que des bribes vous échappent parce que vous les aurez mal distillées ou mal protégées.
Si vous êtes une marque ou une entreprise, préparez vous à être extrêmement vigilants sur l'utilisation et la sécurisation des données clients, sous peine d'avoir à gérer des situations de crise périlleuses, voire fatales. Si les utilisateurs les plus "avancés" vous le pardonneront sans mal, le gros de la troupe, encore peu familier des usages et des risques, sera intransigeant.
En conclusion, Owyang suggère aux marques de définir leur stratégie d'entreprise au travers de sites et d'une présence fragmentés :
L'intégralité de l'étude est accessible (payant) sur le site Forrester.
Un résumé (gratuit) sera disponible courant juin sur le site de CRM.com où vous pouvez d'ores et déjà lire (en) un long aperçu dont les références de ce post sont tirées.
N'ayant pas eu accès à l'intégralité de l'étude, j'ignore si le web mobile y est abordé de façon spécifique.
A mon sens, il est une composante essentielle et indissociable du futur du web social. Parce que lié au temps réel quel que soit l'endroit où l'on se trouve ; parce que la sortie de l'iPhone a changé la donne en termes techniques et a accéléré/intensifié les usages mobiles ; et surtout parce que la génération Y déjà poussée par la génération Z sera aux commandes dans 5 ans. Et eux, ils ne sont pas prêts à accepter les usages, les survivances et les contraintes d'une partie de ce qu'ils considèrent déjà comme le vieux web.
Je résume :-)
Utilisateur,
1- Si vous n'avez pas de présence identifiée en ligne, faites-vous une place. Si vous multipliez les profils et les réseaux sociaux, sauf à ce que
vous ayez des raisons de cloisonner (un pour les amis, un pour la
famille, un pour les relations pro etc) créez plutôt des profils
homogènes et facilement identifiables, c'est plus facile pendant les migrations de tribus pour se faire retrouver par les autres :-)
2- n'oubliez pas que les marques arrivent/sont là et qu'elles vous lisent - pas toutes, pas très clairement, mais de plus en plus. Si
vous avez des messages à faire passer, c'est le moment pour commencer. Les
fans comme les détracteurs ont tout à gagner à s'exprimer.
3- domptez les paramètres des comptes sur lesquels vous vous
inscrivez. C'est aussi votre responsabilité de protéger les données que
vous souhaitez partager ou non, c'est aussi votre responsabilité de choisir la fréquence et le volume dont vous autorisez l'intrusion...
Si vous êtes une marque
1- ne vous posez pas la question de savoir SI vous devez investir les réseaux sociaux mais plutôt lesquels, pour qui, pour quoi et comment mener à bien votre entrée, gérer la pérennité de votre présence. Plus vous attendrez, plus le pas sera difficile et long à franchir et moins il y aura d'espace.
2- cherchez, écoutez, lisez ceux qui vous parlent. ET répondez-leur.
3- n'oubliez pas le mobile.
En bonus, la liste des 100 marques les plus citées sur twitter. Plusieurs chiffres donnent à réfléchir.
Et pour terminer, deux ultimes raisons pour faire pencher la balance afin que votre futur dans le web ne ressemble pas à ça.
Posted by Myriam on May 14, 2009 at 06:04 in Marketing/Advertising, Potential, Réseaux sociaux | Permalink | Comments (4) | TrackBack (0)
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La nouvelle tombe du ciel de l'AFP "France Telecom lance un forfait à 10 euros par mois pour les plus démunis."
Et là, soudain, France Telecom, cher Ange Orange, je vous hais.*
Ah! vous voulez savoir pourquoi je vous hais aujourd’hui.
Il vous sera sans doute moins facile de le comprendre qu’à moi de vous l’expliquer; car vous êtes, je crois, le plus bel exemple d’imperméabilité capitaliste, d'hypocrisie et d'opportunisme qui se puisse rencontrer.
Nous avions entamé ensemble un long forfait qui m’avait paru court. Nous nous étions bien promis que toutes nos pensées nous seraient communes à l’un et à l’autre, et que nos deux âmes désormais n’en feraient plus qu’une – un rêve qui n’a rien d’original, après tout, si ce n’est que, rêvé par tous les mobinautes, il n’a été réalisé par aucun. Vous trouvez toujours le moyen de rallonger les factures. Mais ce n'est pas le plus grave.
Le soir, un peu fatigué, vous voulûtes vous asseoir dans votre boutique neuve qui formait le coin d’un boulevard neuf, encore tout plein de gravois et montrant déjà glorieusement ses splendeurs inachevées. La boutique étincelait. Le wifi lui-même y déployait toute l’ardeur d’un début, et inondait de toutes ses forces les murs aveuglants de blancheur, les comptoirs éblouissants de miroirs, les argents des baguettes et des corniches, les curieux aux joues rebondies traînés par des chiens en laisse, des dames riant à l'iPhone perché sur leur poing, des nymphes et des déesses portant sur leur tête des écouteurs, du wifi et du bluetooth, des ultra PC et des Netbooks présentant à bras tendu des souris sans fil ou l’obélisque bicolore d'une clé 3G ; toute l’histoire de la téléphonie et toute la technologie mises au service de la mobilité.
Droit devant nous, sur la chaussée, était planté un brave homme d’une quarantaine d’années, au visage fatigué, à la barbe grisonnante, tenant d’une main un petit garçon et portant sur l’autre bras un petit être trop faible pour marcher. Il était démuni mais faisait prendre à ses enfants l’air du soir. Tous en guenilles. Ces trois visages étaient extraordinairement sérieux, et ces six yeux contemplaient fixement la boutique nouvelle avec une admiration égale, mais nuancée diversement par l’âge. Les yeux du père disaient : «Que c’est beau! que c’est beau ! on dirait que tout l’or du pauvre monde est venu se porter sur ces murs. » – Les yeux du petit garçon : «Que c’est beau! que c’est beau ! mais c’est une boutique où peuvent seuls entrer les gens qui ne sont pas comme nous.» – Quant aux yeux du plus petit, ils étaient trop fascinés pour exprimer autre chose qu’une joie stupide et profonde.
Les chansonniers disent que le plaisir rend l’âme bonne et amollit le cœur. La chanson avait raison ce soir-là, relativement à moi. Non seulement j’étais attendrie par cette famille d’yeux, mais je me sentais un peu honteuse de nos iPhones et de nos netbooks, plus grands que nos oreilles.
Je tournais mes regards vers les vôtres, cher amour, pour y lire ma pensée; je plongeais dans vos yeux si beaux et si bizarrement doux, dans vos yeux oranges, habités par l'adsl et inspirés par la 3G, quand vous me dites : «Il y a du bénefice à se faire avec ces gens-là et leurs yeux ouverts comme des portes cochères ! Ne pourrions-nous pas leur conconcter un petit forfait, histoire de les avoir au chaud quand le chien dans un jeu de quilles tentera de venir rogner notre os ?»
Tant il est difficile de s’entendre, mon cher ange, et tant la pensée est incommunicable, même entre gens qui s’aiment !
Oui, Orange France Telecom lance un forfait à 10 euros par mois pour les plus démunis.
Donnant dans sa grande mansuétude accès à 40 mn de conversation et 40 sms. Par mois. Pour 10 euros.
Un français moyen envoie 43 sms par mois. Il en manque déjà 3. Mais c'est un détail.
Soyons à notre tour généreux, admettons que le coût d'un sms soit de 0,03 centimes pour Orange. Admettons. Soit 1 euro 20 pour 40. Je pose 10, moins 1 euro 20, restent ... 8 euros 80 (il y en a 2 qui suivent ...) pour 40 mn de voix soit ... 0,22 euros la minute.
Même Simyo fait mieux avec 0,19 euro la minute. Et sans stigmatiser "les plus démunis". Faudra-t-il en plus qu'ils justifient du droit de bénéficier de vos largesses en fournissant les justificatifs administratifs qui vous donneront le droit à les dépecer un peu plus ?
Parce qu'en y réfléchissant bien, rapidement les 40 mn n'y suffiront pas, pas plus que les 40 sms. Alors il sera si facile de racheter une carte (plein tarif) ou basculer sur un autre forfait. Chez Orange. Hoh, toutes mes excuses, je n'avais pas saisi : c'est un forfait pour seulement être joignable, pas pour appeler ? Alors là, ça fait cher. Le luxe du démuni Français en somme.
Cher Ange Orange, un vrai forfait qui aide les plus démunis sans coûter un de vos innombrables bras baignant dans l'oppulence, c'est par exemple un forfait bloqué à 7 euros avec 60 mn de voix et sms illimités. Puis l'achat de minutes supplémentaires à 0,10 euros. par exemple.
La crainte que 3,8 millions de personnes entrant dans les critères creusent une brèche dans laquelle d'autres suivraient ? Les manants, les gueux, ils sont tellement nombreux.
Il fallait y penser avant, cher Ange Orange. Avant d'axer votre communication sur une "aide" - empoisonnée - aux plus démunis pour en tirer des bénéfices et en termes financiers (ce qui peut se comprendre mais dans une proportion acceptable, et là vous êtes cyniques, déraisonnables. Obscènes) et en termes d'images.
Le choeur des vierges bien pensantes saluera sans doute l'initiative à grand renfort d'extase sur fond de crise. Moi, je vous le redis, cher Ange Orange, parfois, il faut sortir des lignes de budget et des colonnes de chiffres pour heurter ses yeux et ses oreilles à la réalité du quotidien. Celui des plus démunis. Mais aussi le vôtre.
L'arrivée d'un quatrième opérateur vous fait commettre bien des écarts, là où l'occasion était donnée de tracer une voie, vous cherchez encore à verrouiller des portes. Oui, vous êtes, je crois, le plus bel exemple d’imperméabilité capitaliste, d'hypocrisie et d'opportunisme qui se puisse rencontrer.
*Librement inspiré d'un poème en prose de Baudelaire. Les yeux des pauvres. D'actualité. Hélas.
Posted by Myriam on May 13, 2009 at 11:38 in Marketing/Advertising, Mobile, Unspeakable | Permalink | Comments (3) | TrackBack (0)
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The basic tool for the manipulation of reality is the manipulation of words. If you can control the meaning of words, you can control the people who must use the words.
Philip K. Dick
Février a visiblement été un mois festival sur l'encyclopédie Wikipedia.
Souvenez-vous : après le Sfumato et Les clairs-obscurs des conservateurs anglais, voici la mise en lumière guère plus réussie des oeuvres des ministères de la Culture et de l’Intérieur. Français. Et c'est pas beau à (sa)voir.
Vous trouverez l'historiette fort bien contée chez Benjamin Ferran. Si elle est moins scandaleuse que les outrances britanniques, elle revêt cependant ces mêmes caractères révélateurs et inquiétants : la méconnaissance (ou un abus de complexe de supériorité ?) de la capacité de vigilance -- dans la plupart des cas -- de la communauté wikipedia, l'incapacité à participer à une discussion, la totale incompréhension du fonctionnement du Libre (hola je n'ai pas dit gratuit, j'ai dit Libre).
Ces dérives sont-elles un détail insignifiant auquel il faudrait s'habituer avec un haussement d'épaule et de renoncement ?
Certes les dernières aventures des citations apocryphes de Maurice Jarre démontrent la faiblesse (souplesse ?) du système.
Mais aussi des individus. Ce n'est pas nouveau.
Justement. Que penser de ceux dont c'est le boulot de pondre les lois (de préférence applicables) et de nous inculquer à coups de rappels à l'ordre et de riposte graduée ce qui serait juste et bon, quand ils se faufilent par des chemins tortueux comme des renards dans un poulailler ?
Tant d'hommes de droit et si peu d'hommes droits ...
Le trou de wikipedia, c'est la confiance accordée aux contributeurs, celle-là même qui fonde wikipédia et dont ils ont abusé pour eux-mêmes.
Et celui d'Hadopi ?
Disclosure : Citoyen politique, héritier ou non des Lumières, si la plume te démange et que tu veuilles gratter un petit peu, voilà un carré de sable où tu pourras excercer tes talents de contempteur. Ici, tu peux, si tu l'oses. Avec des lunettes et du recul. Prends garde, si tu sais lire, c'est parfois chez les bouffons que les évidences sautent aux yeux.
Posted by Myriam on May 13, 2009 at 06:55 in This world is pregnant | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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J'aimerais mieux tirer l'oison,
Et même tirer à la rame,
Que d'aller chercher la raison
Dans les replis d'une anagramme.
Guillaume Colletet
Le poète n'a pas toujours raison ! Jouons un peu.
Lorsque vous ne disposez pas d'un dictionnaire, utilisez l'anagramme* et l'anagrammisme.
Ecologique, le recyclage des lettres évite que le sens s'use, et économique, pas d'achat de dictionnaire, renoncez à la facilité du dictionnaire des anagrammes, faites-les vous mêmes.
1) Prenons pour commencer et au hasard quelques exemples modernes.
Plus simple, qu'est ce qu'un ORDINATEUR ? une RADIO TUNER.
Et quand il y a plusieurs ORDINATEURS ? ça sert à RADOTER UNIS
Toujours pas convaincus ?
2) Une fois que vous maîtrisez la technique en français, vous pourrez vous aventurer et vous perdre dans les tomes des langues étrangères.
Je vous sens dubitatifs.
3) Désormais, si vous maîtrisez la phase 2, vous pouvez construire votre dictionnaire personnel bilingue anagrammé pour vous égarer un peu plus loin. Des exemples ?
Parfois, je le concède, le sens est un peu mystérieux, voire mystique. Ainsi TECHCRUNCH (Church Cent) et son EVANGELIST (evil's agent) MICHAEL ARRINGTON (hiring a torn camel) me laissent perplexe. Je ne dois pas traduire dans la bonne langue :-)
Entrainez-vous, il y a des centaines de façons de torturer un mot sans lui faire mal.
A VOUS DE JOUER (jeu vous adore) et laissez vos meilleurs morceaux EN COMMENTAIRE (reniant ce memo).
Signé : Maybe in mirrors ;-)
* Voilà qui devrait plaire à Fanny Berrebi, anagramme de ref inner baby qui peut se traduire en français et en soi-même par quelque chose comme "référence intérieure bébé", comme visible sur sa photo. Etonnant, nan ? :-)
Posted by Myriam on May 10, 2009 at 07:33 in De l'Art ou du cochon | Permalink | Comments (2) | TrackBack (0)
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Passionnant article sur Internet Actu présentant un rapport d'Internews : The Promise of Ubiquity, Mobile as Media Platform in the Global South.
Il suffit de traduire l'introduction du rapport pour comprendre tout l'intérêt de l'approche dont je m'étais déjà faite l'écho précédemment à propos de l'intervention de Nathan Eagle, "txteagle: Crowd-Sourcing on Mobile Phones in the Developing World". (souvenez-vous !)
Il aura fallu 15 ans pour qu'un quart de la planète possède un téléphone mobile, puis quatre ans pour le second quart. Les prochains milliards de téléphones mobiles vendus le seront à 90% dans les pays du Sud.
Vu d'ici et à l'aune de nos cultures -- et surtout des politiques tarifaires de nos opérateurs -- la chose n'est pas évidente.
Pour nous, et je me compte dans le lot, pour qui l'iPhone ou le smartphones représente la panacée de l'usage en situations de mobilité, le design et les fonctions sommaires de ces téléphones semblent d'une autre époque. Et pourtant, il y a fort à parier qu'ils représentent l'avenir, voire la survie, de la téléphonie mobile.
Le rapport relate que dans les 50 pays les plus pauvres, la croissance mobile avoisine les 70% par an depuis 2000. Si là-bas, les opérateurs et les fabricants de terminaux ont su s'adapter, c'est au moins pour faire acte de présence de crainte d'être supplantés par d'autres.
Vodaphone, par exemple, a remplacé les forfaits à 100 USD par mois d'il y a quelques années par des forfaits entre 5 et 7 USD... ça fait réfléchir ! Nokia, précurseur dans les téléphones mobiles low-cost propose désormais des portables basiques à moins de 25 USD. La longue-traine adaptée aux mobiles :-)
Pour John West, l'auteur de ce rapport, la question n’est donc plus de savoir "SI la quasi-totalité du monde possèdera un téléphone mobile connecté à des réseaux permettant la diffusion de vidéos ou la géolocalisation, mais bien QUAND".
Selon lui, il ne s'agit pas de quelques décennies, mais de quelques années.
Et il suffit de savoir, par exemple, que dans certains pays d'Afrique, le possesseur d'un téléphone mobile inscrit son numéro non pas de maison mais de mobile sur le pas de sa porte pour comprendre combien les usages et la perception sont différents des nôtres.
John West liste toute une série de services qui n'auraient sans doute pas de raisons d'être développés ici, encore que, mais qui prennent tout leur sens dans cette configuration. Vous en trouverez le détail dans l'article d'Internet Actu. Une série de services rentables et qui contribuent à améliorer la vie quotidienne ...
Le rapport complet est téléchargeable ici et il vaut d'être lu avec attention en particulier sur les opportunités que les media ont à saisir. Rapidement.
Posted by Myriam on May 06, 2009 at 06:47 in Mobile | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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D'abord, on dit peut-être droits d'hauteur, mais il faut bien écouter et entendre droits d'auteur. Et c'est tout ce qui concerne la propriété littéraire et artistique.
Je ne sais pas répondre avec exhaustivité, mais je sais où trouver les info qui donnent de la hauteur, dans une prose compréhensible qui frôle la poésie.
Ou comment expliquer simplement et sans être simpliste que si une oeuvre de l'esprit en est une, oeuvre, sa protection, au sens de l'intention dans laquelle apparut le droit d'auteur, est aujourd'hui devenue une sorte de vue, de l'esprit.
Je cite donc, non pour voler -- voler, dans le sens de soustraire, pas dans le sens de s'élever -- mais pour signifier mon admiration de la musique du Maître Eolas. Et c'est pas du Milli Vanilli.
"[...] Le droit d'auteur est apparu pour protéger les auteurs contre
les éditeurs qui s'enrichissaient sur leur dos, puis contre les
producteurs de spectacle et les interprètes qui faisaient de même.
Le
combat des ayant-droits aujourd'hui présente une grande nouveauté : il
oppose les ayant-droits à leur public, qui ne s'enrichit pas sur leur
dos. Les musiciens insultent ceux qui apprécient leur musique en les
traitant de voleurs, les réalisateurs font de même avec ceux qui
apprécient leur film en les traitant de dealers. [...]"
Cette autre perspective ne vous incite-t-elle pas à aller approfondir la question en lisant l'intégralité du billet, qui certes date de février dernier, avant les remous hadopiens, avec un droit de recul ?
Demain, la loi Hadopi doit à nouveau être soumise au vote des députés pour un vote solennel planifié le 12 mai.
Rêvons un peu. Et si, au delà de la ligne du parti, nos députés prenaient un peu de hauteur et s'arrogeaient le droit de réfléchir, voire de penser, voire de nous écouter nous qui les avons faits rois ?
Etonnez-moi, Benoit, sortez-nous de cette inique loi !
Posted by Myriam on April 28, 2009 at 07:13 in Culture | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Vous avez tous vu les campagnes de pub pour l'iPhone qui nous ciblent nous, le particulier de base, ménagère de moins de 50 ans ou pas.
L'accroche est simple, efficace et conforme à une certaine réalité : il y a une application iPhone pour (quasiment) tout*.
Aux Etats-Unis, une autre cible se dessine : le Small Business, les TPE et PME.
Selon toutes probabilités, cela arrivera ici aussi. Il y a/aura vraiment une application iPhone pour tous, et, à bien y regarder cela pourrait simplifier la vie, mais aussi permettre à certains irréductibles d'enfin mettre facilement un pied dans le m-commerce, sans passer par la case e-commerce. Surtout si j'ajoute que, toujours aux Etats-Unis, l'iPhone détient désormais 50% du marché de la publicité mobile.
Tip : Le premier qui développera une application iPhone en forme de plateforme d'e-commerce à destination des PME leur permettant de présenter, gérer et vendre leurs produits en quelques clics ne perdrait pas son temps ... Le second non plus. Et il y a aussi sûrement de la place pour les suivants ! Le marché est vierge et ne demande qu'à être défriché ! Comment ça, il est encore trop tôt ? Comme sur le web il y a 10 ans, first come, first served ...
*Pas encore d'iPhone Coffee, whatelse ? :-)
Posted by Myriam on April 27, 2009 at 07:10 in Mobile | Permalink | Comments (1) | TrackBack (0)
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Beware of Google analytics,
I see when you don't come!
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